Halte à l’acharnement contre Georges Ibrahim Abdallah…
Libération immédiate !

Une nouvelle fois Georges Ibrahim Abdallah doit subir l’acharnement de la justice. Détenu dans les geôles de l’État français depuis plus de 25 ans, à la suite d’une machination politico-judiciaire, ce militant communiste libanais est maintenant poursuivi pour avoir refusé de se plier à une procédure inutile, révoltante et attentatoire aux libertés, que constitue le prélèvement d’ADN pour tous les condamnés et tous les gardés à vue. Inutile, parce qu’il a déjà subi un prélèvement d’ADN en 2003, que notre camarade est depuis un quart de siècle entre les mains de l’administration pénitentiaire et que tous les aspects de sa vie carcérale sont sous contrôle. Révoltante, car elle vise un militant qui aurait dû depuis longtemps recouvrer la liberté et qui ne doit son maintien en détention qu’à l’allégeance du Gouvernement et de sa justice envers les États-Unis et l’État sioniste.
C’est avec le plus grand mépris que, le 1er décembre 2009 en première instance, la magistrate chargée du dossier s’est adressée à Georges I. Abdallah. N’ayant pas souhaité être assisté par son avocat puisqu’il jugeait avoir davantage affaire à une mesure administrative qu’à un acte de justice, il s’est vu infliger la scandaleuse lecture des approximations et erreurs d’un tribunal ignorant tout de son dossier. Ainsi, il apprenait qu’il était né en Algérie (alors qu’il est né au Liban) et que, s’il avait donné son ADN en 2006, il n’en serait pas là… Que lui aurait-il fallu comprendre : qu’il ne se serait pas trouvé devant des juges ? Qu’il ne serait plus en prison ? Après une très courte délibération, il écopait de 3 mois d’emprisonnement supplémentaire, soulignant si besoin était l’absurdité judiciaire de cette peine qui consiste à aggraver de 3 mois une perpétuité, peine qui a été prononcée par une cour d’assise spéciale. Aujourd’hui, sa libération ne dépend que d’une décision politique qui serait prise entre le Liban et la France, laquelle l’expulserait automatiquement.

Le procès en appel se tiendra le jeudi 18 février au tribunal de Pau. Comme lors de la première audience, nous appelons tous ceux et toutes celles qui sont révoltés par ces pratiques attentatoires aux libertés et destinées à soumettre le peuple, à venir apporter leur soutien à Georges Ibrahim Abdallah. Un rassemblement est prévu devant le tribunal de grande instance de Pau à partir de 8h30.

Manifestons notre solidarité internationaliste envers Georges Ibrahim Abdallah.

Le 17 février 2010, Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah

Contact : liberonsgeorges@no-log.org http://liberonsgeorges.over-blog.com

La JCML PAU, AFPS PAU, CoupPourCoup31 et Libertat ! appellent à manifester devant le palais de Justice de Pau le jeudi 18 février à 8h30.