Pour le Centre LGBT de Nantes, qui a déposé plainte, « cet acte renforce l’idée » que son action est « nécessaire » et que son existence « est indispensable au maintien des libertés lesbiennes, gays, bi et transidentitaires. » Le Centre avait déjà déposé une plainte en 2009 pour des actes similaires.

Dans une interview accordée au journal 20 Minutes, l’évêque de Nantes, Mgr Jean-Paul James, déclare à propos du Mouvement de la Jeunesse Catholique de France (MJCF) : « Je ne les connais pas, mais ce sont de toute façon des dissidents. » Tout en rappelant son opposition au mariage pour les homosexuels, l’évêque ajoute qu’« on peut défendre cette conception tout en respectant que des gens s’aiment ».

Le MJCF, revendique l’aspect « informatif » de son action. Lié à la fraternité Saint-Pie-X, attaché à la messe en latin et regroupant une quarantaine de Nantais, il l’assume du bout des lèvres : « Tapisser la vitrine du centre LGBT n’est sans doute pas très malin », concède un responsable nantais. « Mais sur le fond, nous défendons l’ordre naturel des choses : l’état d’homosexualité n’est pas normal ».