-trois jours d’une parodie de justice si tenté qu’il en ai eu une un jour dans ce pays, des avocats qui n’ont pas accès aux pièces du dossier, des éléments a charges pour le moins sujet a caution, imaginez un peu la consistance des « preuves a charges » un extrait de quinze minutes d’une bandes vidéo extraite sur 35 heures de bandes de vidéosurveillances du Cra ,de gros doutes de la défense sur la partialité d’un-e des juges qui avait déjà jugé l’un des prévenus. Un prévenu qui se fait rafler par la police gare du nord alors qu’il se rendait au procès, on aura atteint ces trois jours qui se sont déroulés à une série de carambouilles policières et judiciaires d’un niveau jamais atteint

Un procès ou plutôt une parodie de procès complètement surréaliste

-on s’apercevra par exemple que dossier d’enquête du décès du monsieur tunisien qui avait déclenchés la colère des prisonniers et l’incendie du Cra de Vincennes, jusqu’à l’enquete des pompiers et la police seront non versées au dossier , démontrant que ce procès est bien celui de l’Etat contre les sans papiers parqués dans ces camps de la honte

-Des pièces du dossier qui sont refusées à la défense sous le prétexte que celles-ci seraient « sous scellés »

-une juge et un procureur aux propos surréalistes qui font carrément les questions et les réponses des agents des forces de l’ordre qui venaient « témoigner » et qui étaient plaignants contre les accusés
Final de cette journée qui fut large de rebondissements Nadir Atman l’un des principaux accusés est finalement libre ce soir il reste cependant sous contrôle judiciaire

Suite du « procès » : le 1er février 14h.

On reste bien sur tous-tes mobilisées

Un témoin lambda de l’injustice de classe qui régne dans ce « pays des droits de l’homme ». (avec de gros guillemets pour les droits de l’homme