Manif chômeurs/précaires qui à plutôt mal fini, le 5 décembre, plusieurs centaine de personnes tentent de défiler dans les rues de Rennes, barrages de CRS, camions anti-émeute, police en civils…
Suite à ça, la police lynche quelques 50/100 manifestants après les avoir encerclés, 4 interpellation ont eu lieu et 48 heures plus tard, en patientant en cellule, comparution immédiate, tous les quatre refusent de se faire juger le jour même, la procès est reporté au lundi 18 janvier à 16 h au tribunal de rennes.

La séance commence en retard de 45 minutes environ, la salle disponible est bien trop petite, les flics on formés un barrage à l’entrée du bâtiment en laissant entrer les journalistes et en filtrant les autres, une vingtaine de personne peuvent entrer.

Le procès commence, un flic de la partie civile est présent, au fur et à mesure du procès, de plus en plus de flics en uniforme entrent dans le fond de la salle écouter le procès.
Le premier est accusé d’avoir jeté un œufs contenant un hydrocarbure bien gras dans la gueule d’un BAC, 3 jours d’ITT, le procureur demande 3 mois de prison ferme et 3 mois de sursis, il nie les fait et accuse le flics d’avoir produit de faux témoignages.
Le second accusé d’avoir introduit une arme et d’avoir frappé à coup de hampe de drapeau la tête d’un flic juste pour casser du flic, le procureur demande 2 mois avec sursis
Le troisième est accusé d’avoir frappé un flic au visage, le procureur demande 2 mois avec sursis
Le quatrième est accusé de rébellion tout en ayant frappé des CRS, le procureur demande 250€ d’amende
Le avocates demandent la relaxe pour le premier et le quatrième et une condamnation sans peine pour les deux autres.
Les rapports de police sur la manifestation souligne la violence de la manifestation, l’envie de casser du flics mais pas la batucada, les pièces de théatres prévues. Selon la police, les manifestant tentaient de défendre à tout prix leur leader mais ils ne faisaient que tenter de ralentir le lynchage, de nombreux témoignages ont été apportés de la part de manifestants et de la part de personnes extérieures rapportant que la police n’a pas fait que tenter d’interpeller un individu mais s’est défoulée sur le « cortège anarchiste », de nombreux certificats médicaux dont trois blessés ayant portés plainte contre la police pour violence, la CNDS à été saisie.

Le procès s’est terminé vers 19h30, le rendu aura lieu le lundi 1er février à 14h.