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Merci pour eux, et JALLALA BOLIVIA ! VIVA EL PUEBLO BOLIVIANO !

CSUTCB : LES BLESSES DORMENT A SAN FRANCISCO

communique de presse CSUTCB (02/12/2003) 15H56.

le manque d’attention de la part de l’etat aux victimes des massacres de septembre et octobre, produit de nouvelles mobilisations. Hier les blesses et leurs familles ainsi que les familles des morts ont dormis sur la place de san francisco pour demander une compensation economique humanitaire pour tous et un jugement des responsabilites de l’ex president « el goni ».

Confederation sindical unique des travailleurs et paysans de bolivie.

comite de presse

Les blesses dorment sur la place san francisco, encore une fois…

MARDI 2 decembre 2003. Apres etre arriver a la ville de « LA PAZ » hier apres midi, pres de 200 blesses et familles de morts de la « Guerre du gaz » ont du dormir sur la place san francisco et dans des abris improvises, en attendant que le gouvernement donnent une continuite aux negociations sur les compensations economiques et le jugement en responsabilite de Sanchez de Lozada et ses collaborateurs, pour les massacres de septembre et octobre.

Les 200 freres qui sont arrives a « LA PAZ », ont marche durant 4 jours depuis la localite de Warisata-ils se trouvaient dans des conditions precaires de sante que n’a pas aider la nature car il a plu depuis 20H00.

des baches plastiques de toutes les couleurs ont servi les corps fatigues et endoloris, entre autres ceux beucoup de vielles femmes et d’enfants qui accompagnaient la marche, certains orphelins depuis le massacre.

Grace a la solidarite des veuves de la guerre del chaco, certains ont pu se refugier dans leurs locaux pour passer la nuit, pendant qu’il esperaient que les dirigeants de la coordination des blesses et disparus de la guerre du gaz dialoguent avec les autorites du gouvernement.

A 11H00 du soir nous avons su qu’il n’y avait pas d’accord sur trois points :

– Compensation economique aux blesses graves et legers.

– Elimination de demarches trop bureaucratiques pour les veuves, veufs et familles directes des morts.

– Jugement des responsabilites.

Non obstant, dans l’apres midi 4 veuves (une de Huanuni et 3 de Warisata) ont pu recupere les 55 000 bolivianos de comensation humanitaire que leur a donner le gouvernement, apres avoir verifier leurs papiers de heritage et autres, et apres avoir reçu precedemment 5000 bolivianos pour les frais funeraires.

En accord avec les dirigeants, Porfirio gonzales et Marcial Canaviri, les negotiacions continueront aujourd’hui, et la decision collective est de ne pas bouger de San francisco jusqu’a arriver a une solution. Meme si le temps n’et pas clement, beaucoup de femmes et d’hommes ont declarer leur decision de rester la « jusqu’a la mort » parce que de toute maniere l’absence d’un etre cher ou l’invalidite de beaucoup, a prooquer non seulement une tragedie humaine sinon familiale qui se prolongent depuis plus de un mois et demi, temps durant lequel les familles ont du se balader entre les officines de l’etat ou, dans le pire des cas, ont du marcher en etant toujours blesses. par exemple le cas de ces deux freres qui ont du marcher depuis Warisata appuyes sur leurs bequilles.

Le mepris affiche par l’etat et le manque de volonte politique pour resoudre l’etat d’urgance des familles commencent a provoquer une rage croissante chez les familles, qui ne comprennent pas pourquoi tant de negligence et de discrimination avec des relents rascistes, disent beaucoup d’entre eux, qui ont deja dormi sur la place Murillo il y a deux semaines revendiquant la justice.

Dans la colonne de marcheurs ont peu constater que la violence exercee en septembre et octobre a ete diriger implacablement contre les Aymara et Quechua habitants des provinces Pacenas, de El Alto, de Patacamaya et Ovejuyo et Chasquipampa. Le sentiment des gens est celui d’une profonde exclusion qui se prolonge au jour le jour, en etant pas ecouter.

Pour cela ont peut deja entendre des voix qui non seulement parle de destituer Carlos Mesa, mais aussi de « sortir a coups de pieds » les parlementaires qui n’ont rien fait avant ou apres les massacres, et pire encore avec le possible pardon qu’ils peuvent donner aux assassins, vu que le jugement des responsabilites doit passer , selon la loi, par la decision du congres national, ou il est de notoriete publique, que siegent encore les partisans de la vieille politique du temps de Goni.

Gloire a ceux tombes lors de la guerre du gaz !
gloire a Tupaj Katari !
Gloire a Bartolina Sisa !