un site libanais évoque une émission d’une télé israelienne ( du 21/12 ), qui évoque un entretien datant de 2000 entre le directeur du principal institut medico légal israelien et une anthropologue américaine

titre de l’article :

« Le vol d’organes sur des Palestiniens, c’était donc vrai « 

http://tokborni.blogspot.com/2009/12/le-vol-dorganes-su….html

inutile de préciser que cet article se retrouve sur bon nombre de sites pro palestiniens et de sites rouges bruns ( bellaciao, alter info )

de quoi s’agit il en réalité?

Le docteur Hiss reconnait que jusqu’au début des années 1990, des organes ( cornées et peau principalement ) étaient parfois prélevés sans l’autorisation des familles.

 » détail » important : ces prélevements étaient effectués sur des corps de toutes origines : civils et soldats israeliens , étrangers, et …palestiniens

s’agissant de n’importe quel état autre qu’israel cette information serait traitée pour ce quelle est : un institut medico légal ou certains prelevements se font sans l’autorisation des familles ( des pratiques qui existent probablement dans bon nombre de pays)

Mais…. il s’agit d’israel !!

et les prelevements opérés aussi bien sur des civils et soldats israeliens que sur des palestiniens deviennnent dans l’article en question :

« vol d’organes sur des Palestiniens tués par l’armée israélienne ».

l’article indique que cette information atteste a posteriori de la véracité du hoax de l’aftonbladet de l’été dernier

significatif :l’anthropologue, Nancy Scheper-Hugues, parle de : « pratique symbolique de prendre la peau de l’ennemi « 

donc les israeliens  » volent la peau de leurs ennemis »

je croyais etre blindé sur l’antisémitisme étouffant qui submerge le net sous le cache-sexe de l’antisionisme..

on assiste la non pas a l’expression de l’antisémitisme classique si répandu dans les années trente du siecle dernier, mais bien a une régression nauséabonde qui réactualise les blood libels/ diffamations sanglantes du moyen age

Devant cette régression, le degout rivalise avec l’horreur

ahad haam