Alors donc Martine Aubry recommence ses promesses, comme celle intenue d’abolir les lois Debré qu’elle fit avec Jospin. Voila qu’elle promet, au nom d’un parti qui collabore depuis des années dans la machine à expulser, que son parti va « défendre une régularisation large des sans-papiers », sur critères. Large et sur critéres, déjà on sent l’embrouille pointer le bout de son nez. Et tout ça avec des clins d’oeil vers la lutte des travailleurs sans papiers, qui doivent pour leur part très certainement remercier chaleureusement Bertrand Delanoé pour tant de soutien.

Quiquonque a un peu suivi, à defaut d’avoir pu y participer, la lutte des sans papiers à Lille ne peut qu’être choqué d’entendre des propos pareils. Quiquonque vit dans une ville au main du Parti Socialiste et témoin du sort réservé aux sans papiers ne peut que réagir à ce genre d’hypocrisie. Il suffit un peu de chercher sur internet pour se rendre compte du culot qu’il faut pour faire ce genre de déclaration. Sur le site indymedia Lille par exemple, lorsque l’on cherche un peu, on peut lire ici et là tout le mal que pense les personnes ayant participé à la lutte des sans papiers dans cette ville. Expulsions violentes et promesses non tenues sont le lot des sans papiers à Lille. Martine Aubry fait des promesses pour un parti qui a depuis des années quitter la rue pour co-gérer la misère, dans le but politicien de redorer l’image d’un parti d’élus arrivistes qui n’a plus grand chose à voire avec ceux et celles qui chaque jour subissent le règne de l’économie.

Nous ne seront jamais dupes! Ces promesses, nous savons qu’elles n’ont pour but que de viser les élections régionales et présidentielles et seront aussitôt oubliées.