Iran une vaste mobilisation se prépare demain pour le 4 novembre suite:

Cette nuit du4 octobre 2009 malgré les menaces du ministre de l’intérieur et de son numéro deux le boucher Ahmadreza Radan l’un des piliers parmi les plus sanguinaires du régime « d’écraser l’opposition comme un moustique » les manifestations dites des toits se sont répandue à travers toutes les grandes villes d’Iran ( on appelle les manifs des toits celles ou les gens montent sur les toits de leurs immeuble et de quartier a quartier crient et se répondent avec des slogans contre la dictature).

Grande agitation dans les facs et universités également malgré la présence de plus en plus nombreuse de miliciens Basijs

Nightly protest, 3 Nov, Tehran الله اکبر 12 آبان

http://www.youtube.com/watch?v=h1rDltXBVtA

toutes les vidéos des protestations de ces jours dernier sont visibles ici

http://www.youtube.com/watch?v=h1rDltXBVtA&feature=play…edded

Un ex ministre et militaire du régime a de nouveau été « victime » d’un nouveau Tir de chaussures, les iraniens n’ont pas oublié le tir de chaussure de notre camarade Irakien contre Bush l’année derniére a Bagdad

-Il n’y a pas échappé. A nouveau, Safar Harandi, ex-ministre de la culture d’Ahmadinejad (!!), s’est attiré sifflet, huées et tirs de chaussures dans une université. Ce général des pasdaran qui entretien avec la culture des rapports exclusifs de censure et de répression, a passé un sale quart d’heure à l’université des sciences humaines Khajeh Nassir Toussi de Téhéran. « C’est la honte, c’est la honte, c’est un ministre de la culture »! «  »Assassin de la culture! ». C’est la première bordée d’invectives que les étudiants lui ont envoyée à son arrivée dans l’amphi.

-Destabilisé alors qu’il s’apprêtait à faire un discours, ce démagogue hors pair a répondu aux étudiants en les taxant d’ « incultes! », mais aussi de « dictateurs ».

Le sang de la jeunesse n’a fait qu’un tour. Une volée de chaussure a servi de deuxième bordée. Il a dû se lever en toute hâte et quitter l’amphi. Les étudiants derrière lui criaient « Mais qu’a donc vu Harandi pour trembler comme une mauviette? ».

La salle chauffée à blanc est partie défiler dans les couloirs et la cour de l’université. C’est la deuxième fois que ce général des gardiens de la révolution se fait éjecter en quelques jours

d’une faculté.

Vidéo visible ici

http://www.youtube.com/watch?v=B6YAWHSq6Uo

Quand a Khamenei le numéro un du régime fidèle a lui-même il a de nouveau menacé de répression et gravement de nouveau insulté le peuple iranien via son agence de presse l’Irna en déclarant « les personnes simple d’esprit et mal intentionnées” qui voudront manifester demaine ne pourront “pas dérouler impunément un tapis rouge aux Etats-Unis »

Ce soir nous apprenions également par l’agence de « presse » gouvernementale que le ministre de l’intérieur et son numéro deux le boucher Ahmadreza Radan qu’a Téhéran que tout cortèges autres que les rassemblement officiels prévus devant l’ancienne ambassade américaine seraient interdits

Le 4 novembre sera un nouveau jour de défi contre le régime

en Iran le peuple iranien sera de nouveau dans les rue
Le 4 novembre, “journée des élèves”, commémorera les 30 ans de l’occupation de l’ambassade américaine de Téhéran. Si pour le régime cette date est devenue une journée officielle à la gloire des mollahs et de ses milices , le 4 novembre 2009 sera, comme la Journée d’Al Qods le 28 septembre, une nouvelle journée de protestations et de manifestations à travers tout le pays contre le gouvernement d’ Ahmadinejad et de Khamenei et plus largement contre la « République » et la prétendue « révolution » Islamique.

le régime a d’ores et déjà préparé ses forces de répression, (on a vu réapparaitre en masse les sinistres voltigeurs anti émeutes a motos ) de nombreuses protestations ont déjà eu lieu le 3 novembre dans bien des universités. On peut citer par exemple l’université Azad de Téhéran Sud, celle de Kashan, ou du Mazadaran. Ou ici, une protestation en fin de journée le 3 novembre à l’université Ferdosi de Mashhad :

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Déclaration des étudiants socialistes et marxistes d’Iran :
Texte publié dans “The Bridge n°5“, que l’on peut lire et télécharger à cette adresse.

http://issuu.com/thebridgejournal/docs/the_bridge__5

Nos camarades iranien-nes nous demandent que vous le postiez a tout vos camarades vos relais en Europe et en occident

Nos camarades iranien-nes nous demandent de multiplier les actions de soutien et d’appeler a des manifestations de solidarité devant toutes les ambassades et consulat Iraniens partout dans le monde.

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Déclaration des Etudiants Socialistes des Universités d’Iran contre la peine de mort, la répression et les condamnations honteuses de militants étudiants et du mouvement ouvrier.

Le mouvement de protestation populaire contre la dictature et la corruption socio-économiques du capitalisme islamique continue et sous des formes diverses, déroute à chaque moment encore plus la dictature. Au moment où les campagnes de la rue n’avaient lieu qu’après de longs intervalles, le mouvement étudiant est entré sur le champ de bataille avec le début de la nouvelle année universitaire et chaque jour, nous avons été témoins de protestations et de campagnes successives d’une université à une autre, dans un esprit de solidarité entre elles et le mouvement a pris de l’ampleur et gagné un attrait massif.

Les étudiants ont fort justement réalisé qu’ils devaient adopter dans les universités les slogans du peuple de la rue et dans ce processus suivre les questions et les désirs des travailleurs, des femmes, des enseignants et de toutes les sections de la société pour la l’égalité et la liberté. Dans les derniers mois qui ont suivi le coup d’Etat, le mouvement ouvrier est devenu une des questions les plus critique et les plus explosive sur l’arène politique et sociale. D’un côté, les conditions de vie et la situation économique des travailleurs a fait qu’ils ont eu recours à des grèves successives dans les usines et les centres industriels petits ou grands. De l’autre, la présence de travailleurs, même inorganisés, dans les protestations récentes, leurs campagnes publics contre la dictature sont liés et leur a ouvert un nouvel horizon. Aussi, les protestations et luttes ouvrières sont entrées dans une nouvelle phase de progrès et de réussites.

Le gouvernement de coup d’Etat, depuis le moment de l’irruption du peuple, a constamment cherché à utiliser ses agents de répression pour mettre fin à cet élan. Maintenant que le gouvernement de coup d’Etat est à l’apogée des troubles internes, régionaux et internationaux, après avoir criblé de ses balles de nombreuses personnes éprises de liberté, emprisonné, torturé et fait disparaître un grand nombre de femmes et d’hommes qui ne voulaient que l’égalité et la liberté, il se tourne contre les mouvements sociaux, en particulier contre les militants et dirigeants des mouvements ouvrier et étudiant qui ont été soumis à de lourdes et honteuses peines de prison.

De lourdes peines de deux à cinq ans de prison ont été prononcées le mois dernier. Des peines disciplinaires, privant des étudiants d’éducation, ainsi que le renforcement de la haute sécurité dans les universités, sont les mesures du gouvernement de coup d’Etat contre les nouvelles campagnes et protestations continuelles des étudiants d’université à travers le pays qui l’a mis à genoux.

De la même façon, les arrestations de militants ouvriers, la répression des grèves et la prononciation de peines de prison honteuses par les mains de la dictature islamique pour poursuivre son projet d’écraser le mouvement ne cherchent qu’à mettre fin aux protestations et aux droits du peuple.
La somme de ces répressions, des efforts du gouvernement de coup d’Etat, qui inclut la répression politique et la répression des mouvements sociaux et des initiatives d’affrontements, et la suppression d’institutions sociales comme des ONG (en particulier celles qui sont actives dans le champ des droits de l’enfant et la lutte contre l’exploitation et les abus éhontés à l’encontre des enfants), ont créé une atmosphère d’intimidation publique où s’applique la peine de mort, et en particulier celle contre des enfants et de jeunes gens.

La peine de mort, cet outil hideux de l’assassinat organisé entre les mains de la dictature des gouvernements, augmente avec rage et la forme la plus horrible est l’exécution de jeunes gens en Iran, et dont le gouvernement capitaliste islamique oppresseur est pionnier et a le plus fort taux d’exécutions par habitants dans le monde. Et nous avons vu à quel point les pressions et recommandations formelles des institutions internationales ont été inefficaces pour les arrêter.

Tous ces efforts désespérés de la part du gouvernement de coup d’Etat montrent son état troublé. Et ni un retour vers la période précédent le coup d’Etat électoral, ni son renforcement et la fin des protestations populaires, qui deviennent plus radicales par la création islamique désespérée d’une atmosphère d’oppression et d’intimidation, ne sont possible.

Il ne peut créer un barrage contre ce mouvement. Le mouvement social, et en particulier le mouvement des travailleurs, se renforcera au fur et à mesure qu’il grandira et s’unira avec d’autres campagne et assurera sa puissance dans la lutte. De la même façon, le mouvement ouvrier, avec les aspirations des masses dans le mouvement populaire, sera le pionnier de cette lutte et fera un pas de géant à l’horizon des luttes de ces trente dernières années.

Les étudiants socialistes des universités d’Iran, en condamnant la répression, les ignobles peines de prison contre des militants ouvriers et étudiants et l’odieuse vague d’exécutions du gouvernement de coup d’Etat, défendent la lutte populaire contre la dictature et pour la liberté, l’égalité et les droits démocratiques. Nous déclarons notre solidarité avec la lutte et la résistance contre la dictature et mettons tous nos efforts pour la réalisation des revendications populaires des mouvements pour la justice sociale et la liberté. Et nous nous engagerons pleinement dans toutes les actions allant dans ce sens.

Vive la campagne de masse contre la dictature !

Vive la liberté et l’égalité !

Vive le socialisme !

Les Etudiants Socialistes d’Iran

AHMADINEJAD , KAMENEI ET LEURS COMLICES LES MILICIENS BASIJ’S DOIVENT ETRES JUGES CONTRE LES CRIME CONTRE L’HUMANITE COMMIS CONTRE LE PEUPLE IRANIENS DEPUIS MAINTENANT TRENTE ANS

A BAS LA DICTATURE

A BAS AHMADINEJAD

A BAS KHAMENEI