Iran mouvement de contestations dans les facs et universités

Un mouvement de colére s’est emparé des Fac s et universités iranienne il est en train de grandir dans tout le pays, on signale également de nombreux mouvements de grèves spontanés dans les entreprises,

Vagues de graffitis et de tags contre le régime sans précédent dans tout le pays

Le graffiti le plus populaire qui est inscrit sur plein de murs a travers le contre le régime de Ahmadinejad et Khamenei est « nous devons finir la révolution de 1979 et chasser le Dictateur ».

Les étudiant(e)s montrent constamment leur opposition et leur résistance par des graffitis sur les murs de l’université. La plupart des bassidji sont occupés à repeindre ou à nettoyer les murs pour effacer les slogans qui s’en prennent au “leader suprême Khamenei”. S’en prendre à Khamenei s’est s’en prendre au régime lui-même. Et les slogans contre lui fleurissent sur les murs, les chaises, dans les cabines téléphoniques et ailleurs.

Les billets de banques servent aussi a véhiculer la contestation :

Les Iranien(nes) qui sont trés inventif(ves) pour véhiculer sur tout les supports possibles ne ratent pas une occasion de protester contre le régime fasciste des mollahs. Une manière très originale consiste à utiliser les billets de banque pour faire passer des slogans. Les autorités prises de court et de panique par l’ampleur du mouvement n’ont rien trouvé de mieux que demander à la population de … ne plus utiliser ces billets que les commerçants dans leur majorité ne refusent jamais

De nouvelles mobilisations sont prévues a travers tout le pays a la fin du mois d’octobre et le 4 novembre

Téhéran les vidéos de télésurveillance dans les facs ne font plus effets

Protestation étudiante à la branche centrale de l’université Azad de Téhéran le 20 octobre : “les caméras de vidéosurveillances ne font plus effet”.

http://www.youtube.com/watch?v=d3xESw4v-sc

Protestation étudiante à l’université de Téhéran le 19 octobre. Alors que des représentants du régime doivent prendre la parole, ils sont accueillis par le slogan “meurtriers dehors !” visait une fois de plus les miliciens et les assassins Bassij’s en civil

http://www.youtube.com/watch?v=mEkyu9nu3j4

Vidéos des protestations étudiantes à Karaj

Premières vidéos des protestations étudiantes du 20 octobre à l’Université Azad de la ville de Karaj (30 kilomètres à l’Ouest de Téhéran) :

http://www.youtube.com/watch?v=UT9-oDZM9g

http://www.youtube.com/watch?v=kFLHNQciJv8

A propos des protestations étudiantes à Karaj 20 10 2009 Dans un communiqué daté du 20 octobre 2009, l’Organisation de la Jeunesse Communiste rapporte qu’au moins 2.000 étudiants ont protesté le 20 octobre à l’université Azad de Karaj avec des slogans comme “les prisonniers politiques doivent être libérés”, “mort au dictateur” et “les étudiants emprisonnés doivent être libérés”. Cette protestation a eu lieu malgré la présence des brutes et des mercenaires libanais du Hezbollah, d’agents en civil des bassij’s et d’autres forces de répression du régime

Message reçu par mail d’étudiant(es).

Aujourd’hui, 20 octobre 2009, plus d’un millier d’étudiant(e)s de l’université Azad de Karaj se sont rassemblés et scandent des slogans contre le gouvernement, dont “gouvernement de coup d’Etat, démission, démission” et “mort au dictateur”. A l’université Azad de Téhéran par contre, le nombre important de bassidj a essayé d’empêcher tout rassemblement des étudiant(e)s.

http://www.youtube.com/watch?v=rNfP9OKW-98

http://www.youtube.com/watch?v=Qq3eQjqyBc

Les manifestations du 13 octobre un prémice a la nouvelle vague de protestations et de démos qui se préparent pour la fin Octobre et le 4 novembre

Une grande manifestation de plusieurs milliers de personnes a eue contre le régime le 13 octobre a Téhéran les étudiants protestaient contre la répression et l’arrivée de deux bus de miliciens dans la faculté. Dès qu’ils pouvaient en tenir un, ils le poussaient vers la sortie, les hommes du régime ont fini par partir.

http://www.youtube.com/watch?v=IBmaFNW_SdE

Le milicien Bassi’j qu’on aperçoit quelques seconde sur la vidéo est connu dans tout Téhéran pour sa violence sa cruauté

Des nouvelles de la répression et de la barbarie du régime qui continue de s’abattre sur tout le Pays

Un universitaire condamné à douze ans de prison :

Kitan Tajbakhsh, un universitaire américano-iranien arrêté en Iran après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, en juin, a été condamné à plus de 12 ans de prison, rapporte mardi l’agence de presse Irna. “Tout ce que je peux dire, c’est que (la peine) est supérieure à 12 ans”, a déclaré à l’agence l’avocat Houshang Azhari, ajoutant que son client ferait appel. L’universitaire, jugé aux côtés d’une centaine de prévenus dans le cadre des procès collectifs entamés en août, était poursuivi pour espionnage et atteinte à la sûreté de l’État. Arrêté une première fois pour espionnage en mai 2007, il a été relâché après quatre mois de détention. Les Etats-Unis ont demandé sa libération en juillet.

Deux mères dans les couloirs de la mort :

Deux mères, condamnées à mort, attendent leur exécution dans les couloirs de la mort de la République Islamique d’Iran.
L’ordre d’exécution de Mohabat Mahmoudi (en haut) a été confirmé. Mohabat, 37 ans, est une villageoise mère de cinq enfants. Elle est depuis neuf ans en prison, condamnée à mort pour avoir tué un homme qui avait tenté de la violer.

Akram Mahdavi (âgée de 34 ans, est la mère d’une fille. Elle a passée ces quatre dernières années en prison, condamnée à mort pour le meurtre de son mari, âgé de 50 ans de plus qu’elle, et qui la violentait et la battait voir son histoire

L’histoire d’Akram Mahdavi est une condamnation de la situation des femmes en Iran

De nombreuses personnes ont récemment entendu parler d’Akram Mahdavi qui passe les derniers moments de sa vie à la prison Evin en Iran. Sa fille est sous le choc et désespérée, tremblante, et espère que sa mère ne sera pas exécutée.

Qui est Akram et pourquoi le régime islamique veut-il l’exécuter le dimanche 11 octobre, un jour seulement après la journée mondiale contre la peine de mort ?

Akram est née en 1975 et lorsqu’elle n’avait que 13 ans, elle fut forcée d’épouser son cousin. Ce mariage d’où est né son seul enfant se termine par un divorce prononcé par son mari qui veut épouser une autre femme. Son second mariage a lieu avec un homme qui a 50 ans de plus qu’elle, déjà marié à deux femmes, et qui est extrêmement violent avec elle. Ces huit ans de mariage ne sont que des coups, des humiliations et des agressions à son encontre. Comme les autres femmes d’Iran, elle n’a pas le droit de demander le divorce et tout ce qu’elle peut faire c’est de continuer à subir une telle situation. Elle fait appel aux fonctionnaires concernés et au tribunal familial pour obtenir de l’aide à propos de sa situation matrimoniale, mais elle n’obtient que d’être “conseillée” d’être obéissante et soumise vis-à-vis de son mari. Malheureusement, dans un tel contexte de désespoir et de souffrance extrêmes, elle tue son mari âgé de 74 ans avec l’aide d’un jeune homme qu’elle a connu.

Le régime islamique d’Iran l’a accusée de meurtre et se prépare à l’exécuter avec Behnood Shojaii et quelques autres le dimanche 11 octobre. Cette exécution serait l’exécution d’une femme qui est la victime d’un régime misogyne, une femme qui a été poussée au meurtre de par sa situation.

Le Comité International contre les Exécutions appelle à agir pour mettre fin à la barbarie de la peine de mort en Iran et partout dans le monde. Nous demandons aux peuples du monde d’agir pour stopper l’exécution de la jeune Akram et de toute autre personne en Iran.

Comité International Contre les Exécutions, octobre 2009

Pour plus d’informations sur l’histoire d’Akram (en anglais).

http://www.savedelara.com/Akram+Mahdavi.html

D’autres bréves de la répression :

-Les forces de sécurité le 13 octobre ont abattu Mohammad Mohebbi un jeune de 19 ans dans la rue Zartocht de Téhéran.

Dans la province de Lorestan dans l’ouest de l’Iran, ils ont condamné à mort un prisonnier, Babakhan Lo’ipour.

-Dans la section 1 de la prison de Gohardacht, un jeune s’est suicidé à la suite des tortures et de pressions incessantes dont il faisait l’objet. Il s’agit de Reza Reza’i, âgé de 24 ans. Cela faisait quatre ans qu’il endurait un calvaire aux mains de ses bourreaux. Il ne lui restait que quelques mois à purger. Le régime avait exécuté son frère deux mois auparavant.

Majid Dari, étudiant à la faculté Alameh Tabataba’i de Téhéran est toujours incarcéré à la prison d’Evine, soumis à des pressions et des tortures. Il avait été interdit de faculté quelques temps avant l’élection présidentielle truquée et arrêté chez sa sœur à Ghazvine à l’ouest de Téhéran.

-Les étudiants de la faculté des sciences et de l’industrie de Téhéran font circuler une pétition exigeant le retour de leurs camarades interdits d’études.

Il s’agit notamment de Milad Ebrahimi, Ali Assadolahi, Sadjad Hosseini Fakhr, Sadjad Darvich, Pouya Charifi et Hamid-Reza Sahara’i.

-Le lundi, 19 octobre 2009 Le régime des mollahs a condamné cinq ouvriers de l’usine de canne à sucre Haft-tapeh dans la province de Khouzistan (sud-ouest) à un an de prison. Reza Rokhchan, membre du syndicat de l’usine a précisé que ces peines étaient en relation avec les protestations et les grèves menées en 2007. « Les ouvriers de Haft-Tapeh, sont obligés de subir depuis deux ans les préjudices de la mauvaise gestion de l’usine et leurs salaires sont toujours versés avec autant de retard. Il y a deux jours à peine, les ouvriers protestaient encore contre cette situation. »

Le parc Laleh de Téhéran point de rassemblement des mères de martyrs malgré la pression et les descentes musclée de Bassij’s

– La tradition en Iran veut que les « tulipes poussent arrosées du sang des jeunes du pays ». Aussi depuis le soulèvement de juin, chaque samedi, le parc accueille-t-il des cortèges de douleur et de protestation. Ce sont des mères de martyrs et de prisonniers politiques. Courageusement, elles tracent leur chemin de croix, parcourent leur calvaire. Chaque jour devant la prison d’Evin, puis le tribunal et tous les samedis, malgré les graves risques d’arrestation, les coups et les insultes, elles se retrouvent fois au Parc Laleh, où elles égrènent leur colère, leur espoir, leurs protestations.

Ce 17 octobre, elles y étaient plus de 200. Elles avaient allumées des bougies en mémoire de leurs enfants assassinés par les gardiens de la révolution et autres miliciens. Elles ont toutes observé une minute de silence, puis se sont mises à scander « Allah-o-Akbar » pour demander la libération des prisonniers politiques, et afficher leur moral d’acier en faisant un « V » de la victoire.

Très vite des jeunes et des passants sont venus grossir leur groupe, rejoints par des artistes.

Les agents en civil ont cherché une parade pour bloquer le mouvement. Ils n’ont rien trouvé d’autre que de prendre des films et des photos pour créer un climat de peur, promettant de convoquer les manifestants identifiés. Et puis pour finir, ils n’ont pu s’empêcher de tirer des gaz lacrymogène pour disperser le cortège.

Nouvelles « restructuration » des forces de répression du régime :

Iran : Les changements au sein du corps des gardiens de la « révolution islamique

Le mois d’octobre a vu des changements dans la structure et l’organigramme du corps des gardiens de la révolution (CGR) en Iran, abordés dans un article précédent. Nous allons ici nous attacher à cinq changements plus en profondeur intervenus depuis deux ans sur ordre de Khamenei, le guide suprême des mollahs.

1- Modification de la structure militaire et politique
Le premier changement a touché la structure militaire et politique du CGR dans chaque province qui a été dotée d’un corps indépendant. La capitale s’est vu attribuer un corps spécial, distinct de celui du secteur du Grand Téhéran. En tout, on dénombre 31 CGR provinciaux.

2 – Une cyber-armée avec la complicitè de Nokia et Siemens

Voulant réagir à une « attaque de l’étranger » qui cherche à instiguer une « révolution de velours » par les réseaux téléphoniques et internet, le régime a créé un « commandement de cyber défense des gardiens de la révolution » avec la complicité des sociétés Nokia et Siemens qui ont livré au régimes des logiciels des serveurs, des infrastructures et des moyens de filtrage énorme pour tenter de censurer le net iranien

-en 2007 ce service est chargé d’évaluer les délit organisé en termes de terrorisme, d’espionnage, économiques et sociaux sur la toile » en Iran comme dans le monde, en coopération avec la batterie d’organes de renseignement et de contrôle qui prolifèrent sous ce régime. L’existence de ce centre a été rendue publique le 19 mars 2009 avec l’annonce d’ «arrestations massives et exceptionnelles de membres du plus grand site de diffusion de corruption comme cadeau de Nouvel an (le 21 mars en Iran) ». L’Agence officielle Irna ajoutait le 8 octobre dernier que plusieurs « autres groupes qui portaient atteintes aux valeurs du système et diffusaient des idées et menaient des activités déviantes vis-à-vis de la révolution » ont été arrêtés et condamnés.

3- Impliquer la milice du Bassidj dans la lutte contre les nouvelles menaces

4- Charger le CGR de la sécurité du Golfe Persique et l’implanter dans le Golfe d’Aden.

Dès septembre 2008, le Golfe persique est entré dans le cadre des missions des forces navales du CGR. Le 17 septembre 2008, son commandant en chef l’amiral Safar déclarait, que le bilan de l’année précédente avait poussé l’état-major général des formes armées à confier aux forces navales la sécurité du détroit d’Hormouz et du nord du Golfe persique. Jusque là elles disposaient de 3 régions navales du Hormozgan, Bouchehr et Mahchar. Une quatrième base Sarolah à été créée à Ossoulieh pour un quatrième secteur qui surveille 350 km de frontières maritimes de l’île de Kish dans la province du Hormozgan jusqu’à Bouchehr. En septembre 2009, le commandant en chef du CGR, Ja’afari a déclaré que désormais « la principale zone d’action de la marine du CGR était le Golfe persique et le détroit d’Hormouz et pour lutter contre la piraterie, elle a dû étendre ses activités au golfe d’Aden. »

5- Les derniers changements

Le passage de la sous-direction du renseignement en « organisation du renseignement » ainsi que le changement de nom et de missions des forces aériennes en forces aérospatiales du CGR, qui s’occupent désormais des missiles balistiques, des fusées et des satellites
D’autres nouvelles de la courageuse lutte du peuple Iranien contre la dictute très bientôt

Solidaritè avec la lutte et la résistance du peuple Iranien

MARG BAR DIKTATOR

MARG BAR AHMADINEJAD

MARG BAR KHAMENEI