– Une fois encore, les salariés, les chômeurs, les petits boulots paient très cher la crise issue d’une politique financière « hasardeuse ».
– Les fermetures succèdent aux dépôts de bilan à un rythme effréné, « débarquant » des salariés justifiant de plusieurs années de travail et lâchement abandonnés !
– Les employeurs cherchent encore et encore à améliorer leurs marges, réduisent les emplois et revoient à la baisse les rémunérations. Qui, à l’avenir, osera réclamer une hausse de salaire pourtant justifiée par la hausse des loyers, la dérive du coût de l’énergie, et autres charges ? Ils n’ont pas confiance en l’avenir, nous dit-on !

Que dire des salariés de l’encadrement frappés de plein fouet !
– L’APEC prédit, en effet, une baisse de l’ordre de 50% des offres d’emploi pour l’Encadrement sur les 12 mois de l’année 2009 !
– Se développent, pratiquement sans contrôle (mais qu’est donc devenue l’Inspection du travail ?) les emplois précaires, les contrats de professionnalisation, les stages non rémunérés, les plans sociaux sous couvert de G.P.E.C., les départs « négociés »…
– Les pouvoirs publics ne sont pas à la traîne et profitent de la période estivale pour faire adopter par les parlementaires une réglementation sur le travail du dimanche, réglementation qui pèsera sur les conditions de travail, la santé des salariés, assassine pour l’encadrement qui n’aura pas le choix de dire NON !

Mais où est donc la sortie de crise déjà promise !
– Est-ce le méchant virus grippe A H1N1 qui en retarde l’échéance ? Doit-on se plaindre alors qu’une pandémie se profile à l’horizon ? Faut-il courber la tête et seulement se tourner vers les Cieux ?
– Nous ne croyons pas à la fatalité, nous devons rester maîtres de notre destin !
– L’action syndicale est, plus que jamais, d’actualité ; le syndicalisme actif, représentatif des forces vives, de l’Encadrement, est indispensable !

Et, étonnement, les employeurs, les D.R.H. tiennent le même discours !

C’est à nous d’être à la hauteur des enjeux sociaux, sociétaux du début de ce XXI siècle !
– C’est donc bien à la CFE CGC de prouver, à tous les niveaux, qu’elle est un acteur incontournable, qu’elle tient compte de la réalité économique mais aussi, que cette société à inventer ne se fera pas sans un dialogue social permanent. Ou, sinon, gare à la casse !
– Ce doit être l’ambition majeure de ceux qui solliciteront nos suffrages au prochain congrès confédéral des 16, 17 et 18 Février 2010.
– La CFE CGC agro-alimentaire participera à la définition et prendra toutes ses responsabilités dans la mise en œuvre du projet politique de la prochaine mandature.
– Au-delà des ambitions personnelles, des conflits de pouvoir, elle choisira le projet porteur d’avenir pour la CFE CGC, garant de la défense des intérêts du personnel de l’Encadrement, mais aussi ouvert et accueillant à tous celles et ceux ouverts au rassemblement et décidés à offrir à nos concitoyens une offre syndicale rénovée, adaptée et adaptable aux évolutions économiques et sociales.

La CFE CGC agro-alimentaire, à son niveau, est aujourd’hui, comme hier encore et toujours au travail ! Elle le sera également demain : La crise passera, l’AGRO sera là au jour de la sortie !

Ensemble nous bâtirons l’AVENIR !

Bernard BOULERY, Président de la CFE-CGC agro
www.cfecgcagro.com agro@cfecgc.fr