Depuis la création de la région Pays de la Loire® en 1972 la Bretagne subit une partition administrative. Cette séparation du pays nantais du reste de la Bretagne, en plus de freiner toute émancipation démocratique, entraîne différents types de discrimination dû à une administration PdL® qui fait tout pour nier le caractère breton et les droits des habitants de Loire-Atlantique.

Malgré des manifestations régulières entraînant des milliers de personnes pour l’unité territoriale; un nombre important de sondages montrant régulièrement une majorité de la population favorable à celle-ci; des collectivités comme le Conseil Général de Loire-Atlantique et le Conseil Régional de Bretagne administrative engagés en faveur de la Réunification; la région PdL® nie le problème et comme l’Etat français se refusent à accepter toute solution démocratique.

Parce que comme la majorité du peuple breton nous voulons vivre dans un territoire porteur d’émancipation sociale et démocratique, notre collectif de jeunes 44=Breizh s’est engagé dans une contestation active de la partition. Par nos actions non violentes et légitimes nous avons su gagner la sympathie de la population. Parce que les PdL® se refusent à accepter une solution démocratique, plusieurs d’entre nous se sont engagés dans la voie symbolique de la contestation du caractère antidémocratique de la région PdL® par le barbouillage nocturne de son matériel de propagande.

Parce que la Réunification a été évoqué dans les hautes sphères étatiques, parce que les actions en faveur de celles-ci sont de plus en plus médiatiques, il semble que la région et la préfecture PdL® ai voulu engager un engrenage répressif contre les militants de notre collectif.

Le 30 décembre 2008, 6 militants âgés de 18 à 22 ans étaient arrêtés pour du barbouillage sur le palais de région à Nantes. Après avoir passé jusqu’à 40 h en garde à vue, avoir subit diverses pressions policières, comme des perquisitions menottés aux domiciles familiaux et après une importante campagne de soutien, ils étaient condamnés en février à 2 mois de prison avec sursis, 30000 euro d’amende et 100 h de TIG. Quelques jours après l’arrestation de nos 6 camarades, notre porte-parole Jonathan Guillaume et un de nos militants, se voyaient informé du lancement d’une procédure à leur encontre pour avoir été contrôlé en plein jour deux mois auparavant en train de photographier un barbouillage de panneau PdL® au bord d’une route de Nozay. Après leur comparution le mardi 16 juin, le procureur ne pu requérir qu’une peine symbolique de 200 euro en sursis. Le 25 avril, après une manifestation antirépressive unitaire, en compagnie d’une vingtaine d’autres militants et de leurs familles à la terrasse d’un café, notre porte-parole et un autre militant étaient violemment arrêté sans aucune raison apparente, mais de manière clairement ciblée. Ils comparaîtront devant le tribunal de Nantes le lundi 19 octobre pour rébellion avec violence, avec de sérieux risques de condamnation à la prison ferme pour notre porte-parole. Il faut ajouter à cela les convocations régulières et sans motivations de plusieurs plusieurs militants à des interrogatoires ne servant qu’à accentuer l’intimidation policière.

Nous dénonçons vivement cette répression clairement politique, appuyée par certaines personnalités politiques locales. Nous appelons le plus grand nombre à apporter leurs soutiens aux militants de 44=Breizh poursuivis, en partipant :

-Au concert de soutien Naoned Calling ! Le vendredi 9 octobre maison quartier Doulon à Nantes

-A la manifestation antirépressive de soutien à Alan et Jonathan le samedi 10 octobre à Nantes 15h Place Bretagne

-Au meeting unitaire de soutien à Nantes le vendredi 16 octobre à partir de 19h Maison des Citoyens place des Lauriers à Nantes

-Au rassemblement de soutien le lundi 19 octobre devant le palais de Justice de Nantes dès 13h30