Comme partout ailleurs, la préfecture d’Indre et Loire refuse de loger les
> > familles de demandeurs d’asile.
> > « On ne donnera rien ».
> > Les familles de demandeurs d’asile, les militants et les soutiens ne
peuvent
> > plus, à Tours, se déplacer en ville, mêmes seuls.
> > La police Nationale empêche l’accès aux rues adjacentes à la préfecture, au
> > conseil général, au palais des congrès, au commissariat (interdiction de
> > porter plainte) et…à la mairie de gôche.
> > La DDASS propose de séparer cette famille, seule « solution » d’hébergement
> > pour la femme, enceinte de deux mois et demi et pour ses deux enfants de
quatre et
> > trois ans. Le père restera à 25 km dans les rues de Tours.
> > La préfecture propose souvent de séparer les familles, de mettre les
femmes et
> > les enfants dans une chambre pour une nuit en « extrème urgence », mais pas
> > leur conjoint, lorsque les femmes et les enfants sont dans la même
ville, les hommes, eux, dorment roulés en boule au pied du mûr du
> > foyer Germaine Dolbeau , là ou le reste de la famille a le droit à une nuit
> > avec un toît sur la tête. Pas le lendemain.
> > Si les familles refusent d’être séparées, alors la DDASS ordonne de mettre
> > tout le monde à la rue, hommes femmes et enfants.
> > C’est ce qui s’est passé hier pour cette famille Russe qui, refusant
d’être séparée par plus de 20km pour un temps indéterminé, dort donc
dehors,
> > parmi beaucoup d’autres.
> > « Reprenons contact avec la préfecture » : les flics.
> > « Faisons pression sur le conseil Général » : les flics.
> > « Demandons à la mairie socialiste de réquisitionner les logements vides »
(2000
> > à Tours) : 50 euros en chèques alimentaires, puis les flics.
> > Montrons nous lors du gala municipal de 20H00, bien plus onéreux que
> > quelques nuits d’hôtel, jusqu’à la prise en charge de cette famille: les
> > flics, poussant à la provocation, quatre fourgons, trois voitures, les
> > tonfas, les cris….
> > « On ne donnera rien ».

> > Nous, on lâchera rien.
> > Les familles de demandeurs d’asile, les sans papiers et toutes les
personnes
> > sans logis commencent à s’organiser, les soutiens et les militants avec.
> > La fermeture de la plateforme AFTAM pour cause de régionalisation, a pour
> > conséquence de jeter des familles entières, des célibataires, des femmes
> > seules avec des enfants, à la rue, alors même que l’Etat Français,
> > signataire d’une convention de Genève dont il se fout, est dans
l’obligation
> > de les loger.
> > Les rues de Tours sont surpeuplées…Et ce n’est rien à côté de ce que
ça va
> > être cet automne. Les organismes gestionnaires de la misère sont
> > complètement dépassés. Débordés par une situation explosive, ils ferment
> > leurs portes, n’accueillant et n’orientant plus personne.
> > Continuant de faire des choix entre des situation « urgentes  » et
> > « extrêmement urgentes », refusant une chambre en foyer à telle femme en
> > demande d’asile et en souffrance, pour la garder pour telle autre femme
> > victime de violences conjugales, les gestionnaires de la misère à Tours,
tels l’Entr’Aide Ouvrière, savent que la situation ne peut que
s’aggraver, pourtant ils ne sollicitent pas l’Aide Sociale à l’Enfance,
pieds et mains liés par les subventions des missions d’Etat.

On dirait que rien n’arrête l’Etat dans l’exécution de son sombre projet
qui est d’enrayer l’arrivée de ces « dangereux étrangers » de quelque
manière que ce soit, et que rien ne l’arrête non plus, pour faire taire la
contestation face à cette politique immonde concernant la « question » de
l’immigration…

RIEN NE NOUS ARRÊTERA :
Un rendez vous est donné à toutes et tous demain LUNDI 14 SEPTEMBRE, cour
intérieure de la mairie de Tours, à 11H00.
La solidarité est une arme,
Des LOGEMENTS POUR TOUTES et TOUS
Des PAPIERS POUR TOUTES ET TOUS
LIBERTE DE CIRCULER!
csdasp37@no-log.org
06 34 19 64 98
http://csdasp37.free.fr