– [Voir les vidéos->http://www.l214.com/video/charal]
– [Télécharger le rapport d’enquête de L214->http://www.l214.com/fichiers/pdf/charal/rapport-charal.pdf]

Une réglementation sans effet, des souffrances évitables

Pour l’abattage standard, les bovins sont étourdis puis suspendus à la chaîne d’abattage, mais au lieu d’être immédiatement égorgés comme l’exige la réglementation (1), l’employé chargé des mises à mort accumule du retard ce qui entraîne une reprise de conscience des animaux avant leur égorgement.
Concernant l’abattage rituel (sans étourdissement préalable à l’égorgement), la vitesse de la chaîne d’abattage est inchangée par rapport à l’abattage standard (entre 50 et 60 bovins à l’heure). Cette cadence ne permet pas d’attendre le temps nécessaire à une saignée complète dans le tonneau à contention (entre 20 et 30 bovins à l’heure). Pourtant la réglementation exige que « l’immobilisation [soit] maintenue pendant la saignée. » (2)
Comme le montre clairement les images, ces deux principales violations entraînent une mort des bovins en toute conscience, suspendus par une patte à la chaîne d’abattage.
L’enquêteur a pu constater que ces infractions étaient répétées et quotidiennes.

Les mensonges de Charal

« Notre groupe a fait de la protection animale un volet central et spécifique de sa politique « Qualité », qui va au-delà des exigences actuelles et préfigure les évolutions réglementaires. » C’est ainsi que se présentait Charal dans une lettre à L214 motivant un refus de visite (3). L’enquêteur a également pu constater le changement momentané des pratiques de l’abattoir à l’occasion d’un audit mené par McKey, le fournisseur des steaks chez McDonald’s.

Services vétérinaires inefficaces

Les Services vétérinaires pourtant présents en permanence dans l’abattoir ont montré leur incapacité à faire respecter la réglementation de protection des animaux. Ces constatations corroborent celles de l’Office alimentaire et vétérinaire (OAV) de la Commission européenne qui relève des défaillances récurrentes des Services vétérinaires français. Au cours de sa dernière mission (4), l’OAV a notamment pointé explicitement l’insuffisance de formation des agents officiels concernant le bien-être des animaux.

Contact presse :

– Sébastien Arsac : 06 17 42 96 84
– Brigitte Gothière : 06 20 03 32 66

Vidéos et photos sur demande.

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– (1) Article [R214-71 du Code Rural->http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idAr…90826].
– (2) Article [R214-74 du Code Rural->http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idAr…90826].
– (3) Télécharger la [lettre de Charal du 15 juin 2009->http://www.l214.com/fichiers/pdf/charal/20090615-rep-de…l.pdf].
– (4) « Rapport d’une mission effectuée en France en vue d’évaluer les systèmes de contrôle en place régissant la production et la mise sur le marché de viandes de volaille et produits à base de viande de volaille », OAV, du 17 au 26 novembre 2008.