L’apparence de la certitude – L’ADN comme « preuve » scientifique et judiciaire.

« On a rarement rappelé le fait que la preuve par l’ADN n’est, tout simplement, pas infaillible. Il y a, à cela, une raison évidente. En venant contester la valeur technique de la preuve par l’ADN, on se place sur le même terrain que la science et la justice. On paraît admettre que, si la preuve par l’ADN pouvait être absolument fiable, il n’y aurait plus de raison de la contester. On semble réduire la critique de l’ADN à une querelle d’expertise au lieu de la replacer dans le contexte plus global de la critique radicale de la science et de la justice en tant qu’auxiliaires de la domination capitaliste.

Mais, d’un autre côté, peut-on déserter entièrement le terrain que se sont choisi la science et la justice pour se donner ainsi une apparence d’infaillibilité ? Refuser d’entrer dans ce débat, c’est paraître entériner le discours dominant sur l’irréfutabilité de la preuve ADN. Le but de ce texte est donc de porter l’attaque sur cet aspect des choses sans pour autant l’isoler d’une critique plus générale : l’exploration du terrain de la preuve scientifique et judiciaire sera un moyen de jeter une lumière crue sur le fonctionnement de la justice et de la science combinées pour mieux servir la répression. »

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Du sang, de la chique et du mollard ! Sur l’ADN…

Je perds en moyenne plusieurs dizaines de cheveux par jour,
je ne sais trop combien de poils,
plein de bouts de peau,
quand je parle je postillonne,
je pisse et je chie,
parfois je saigne,
parfois même je fume des clopes.
Au cours d’une journée, je vais dans plusieurs endroits différents,
je rencontre plein de gens
et je suis proche d’une multitude d’objets.
Je dépose un nombre impressionnant de traces Adn
dans ces lieux, sur ces personnes, sur ces objets.
Je recueille au passage involontairement un certain nombre de traces Adn laissées par d’autres gens
et je peux aussi volontairement déplacer des traces Adn d’autres personnes que moi.
Alors, me dire que je suis coupable de quelque chose parce qu’il y a mon Adn quelque part, n’est pas un argument très convainquant.

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“Ouvrez la bouche”, dit le policier. Deux textes sur l’usage de l’ADN dans la machine judiciaire.

Comprendre en quoi l’usage de l’ADN dans la machine judiciaire et ailleurs fait surgir d’autres logiques bien plus menaçantes qu’un fichier central à la Big Brother. Cracher sur l’ADN donc, pour ne pas le cracher, ou le plus tard possible.

Deux textes extraits du journal anticarcéral L’Envolée :
> Fichage über Alès. (nov. 2006)
> « Ouvrez la bouche ! » dit le policier. (nov. 2008)

>>> lire la brochure -> http://infokiosques.net/spip.php?article718
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>>>>>>>>> et aussi :
– brochure « ADN : Au-Delà du « Non ». Un petit texte sur l’état de la lutte contre le fichage ADN, à partir d’un cas pratique » -> http://infokiosques.net/spip.php?article641
– brochure « Refuser le fichage ADN. Pourquoi ? Comment ? » -> http://infokiosques.net/spip.php?article451
– brochure « Contre le fichage ADN. Brochure d’information et de soutien » ->http://infokiosques.net/spip.php?article535
– affiche « Crachez ici, c’est pour nos fichiers ! » -> http://nantes.indymedia.org/article/15642