Même si certains peuvent penser que la population de Tabriz n’a pas été aussi active que d’autres grandes villes lors des dernières protestations, des rapports indiquent que lors de la cérémonie de l’investiture d’Ahmadinejad et pour le 40ème jour de deuil des personnes tuées dans les récentes manifestations, la jeunesse de Tabriz s’est rassemblée à différents endroits de la ville. A l’occasion du jour du gouvernement constitutionnel, des jeunes ont organisé des rassemblements à trois différents endroits de la ville : devant la maison du gouvernement constitutionnel, Aabresan et Vali Asr Falake . Les informations indiquent que les forces de police, armées de matraques, ont été placées à ces trois endroits.

Arrestations et poursuites continuelles contre des journalistes

Les journalistes freelance condamnent l’augmentation du nombre de journalistes arrêtés au début des procès staliniens contre les protestataires suite à la fraude et la réélection d’Ahmadinejad. Pendant les dernières 48 heures, trois journalistes au moins ont été arrêtés. Les journalistes freelance insistent sur la libération inconditionnelle de tous les journalistes arrêtés et déclarent « les arrestations illégales de journalistes à Téhéran et dans d’autres villes se poursuivent. Nous sommes très inquiets en particulier pour Mehdi Yazdani Khoram qui souffre de problèmes cardiaques. »

Attaque contre le 40ème jour de deuil pour Kianoosh Asa à Kermanshah

La cérémonie pour le quarantième jour de deuil en hommage à Kianoosh Asa, étudiant de l’université de Kermanshah assassiné par les agents de l’Etat lors des protestations post-électorales, a eu lieu jeudi soir. La cérémonie a commencé pacifiquement, mais une fois la cérémonie commencée et que les gens se rassemblaient sur sa tombe, elle s’est terminée violemment suite à l’intervention des forces de police et des agents en uniforme. Un grand nombre de gens ont également été arrêtés.

Araman Estakhrian, jeune de 16 ans, assassiné à Chiraz

Araman Estakhrian, 16 ans, fils d’Ahmad, est un de ceux qui ont été tués après l’élection présidentielle. Il est mort suite à un violent coup de matraque sur la tête.

Arman Estakhrian s’est rendu aux protestations à Chiraz qui se sont terminées par des affrontements entre le peuple et les agents en uniforme. Suite à cela, Estakhrian a été transféré à l’hôpital Namazi de Chiraz. Il est resté 17 jours dans le coma et est décédé, son corps a été rendu à sa famille trois jours après sa mort. Selon le rapport médical, sa mort est dûe à un accident de voiture, mais, selon les témoins, ce jour-là il y a eu de nombreux affrontements avec la police et il ne peut être question d’accident de voiture.

Il faut noter que le père d’Estakhrian faisait parti des prisonniers politiques de ces dernières années. Il avait passé dix ans en prison et il est décédé il y a deux ans.

Déclaration des étudiants de l’université Khavar à l’occasion du jour des journalistes : nos collègues sont en prison pour le crime d’être journalistes et photographes.

un groupe d’étudiants et l’université Khavar et de membres de leur comité dissout ont publié un communiqué pour la Journée des Journalistes. Dénonçant les arrestations de journalistes et les récentes « confessions » de prisonniers après les récentes protestations, ils demandent la libération de tous les journalistes et photographes arrêtés ces deux derniers mois.

Dans ce communiqué, ils disent : « Lors de ces journées difficiles et sombres, où nos amis et collègues ont été arrêtés pour le crime d’être des journalistes et des photographes, nous crions par la plume et l’encre pour écrire l’histoire afin que les ennemis du journalisme n’écrivent pas la réalité telle qu’ils veulent qu’elle soit. Dans ces journées où les responsables du coup d’Etat, plutôt que de répondre aux aspirations du peuple cherchent à le faire taire, il n’est pas l’heure de rester calme et silencieux. »

Sanandaj : Peines moyen-âgeuses contre des militants ouvriers

On vient d’apprendre que trois militants ouvriers, qui avaient participé à la manifestation du Premier Mai 2009, journée internationale des travailleurs, à Sanandaj, ont été condamnés à 6 mois de prison et à 40 coups de fouets.

Ces peines moyen-âgeuses à l’encontre de travailleurs qui ne font que réclamer leurs droits fondamentaux sont une preuve de plus la barbarie et du caractère anti-ouvrier de la République Islamique d’Iran.

Les mensonges d’états continuent

Le chef de la police iranienne a reconnu dimanche du bout des lèvres très embarrassé devant les caméra de l’Irna ; que des manifestants arrêtés lors de la contestation post-élection présidentielle avaient été victimes de mauvais traitements.

Le général Ismail Ahmadi Moghaddam, cité par les médias publics, a toutefois affirmé que certains prisonniers morts en détention avaient succombé à des virus, et pas à la torture, comme l’affirme le camp réformateur.

« Ce centre de détention a été construit pour accueillir des criminels dangereux. Accueillir des personnes liées aux récentes émeutes a causé des épidémies », a déclaré Ismail Ahmadi Moghaddam, cité par l’agence officielle IRNA. Les manifestants « sont morts de maladies virales, et pas sous les coups », a-t-il ajouté, selon l’agence semi-officielle Fars.

Selon plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, au moins trois manifestants sont morts après avoir été détenus et torturés à la prison de Kahrizak.

Le directeur de cet établissement a été « démis » de ses fonctions, et la fermeture de la prison a été ordonnée le mois dernier. Trois gardiens ont également été arrêtés pour des accusations de mauvais traitements sur des prisonniers.

Ne nous leurrons pas ces licenciements de ces 3 gardiens, font qu’ils sont que des fusibles et ont servis de lampistes pour le régime, partout dans dans les autres prisons iraniennes les tortures, les viols, les maltraitances continuent, partout dans le pays se multiplient les enlèvements et les « disparitions » continuent

Si la terrible prison- camp de la mort et de la torture de Kahrizak a été fermée ce n’est pas par « humanisme » de la part du régime mais parce que les rares personnes qui en sont sorties libres ( et dans quels états de délabrements physiques), loin de céder aux terribles pressions sur leurs familles, leurs amis et leurs proches ont toutes témoignées des sévices et des tortures qu’elles y avaient subies.

SOLIDARITE AVEC L’INSURRECTION IRANIENNE

A BAS LES DICTATEURS AHMADINEJAD ET KHAMENEI

Source et traduction d’après révolutionary road et le Parti communiste ouvrier d’Iran