Les interventions depuis 6 mois de nombreuses personnalités, parlementaires, de son comité de soutien etc…n’ont pas réussi à obliger Sarkos(z)y à intervenir auprès des autorités israéliennes !

Ce ne sont que des fonctionnaires de l’Elysée qui ont reçu Madame Denise Hamouri, mère de Salah, et qui ont adressé une lettre timide aux autorités israéliennes.

DEUX POIDS DEUX MESURES !

Quelle différence avec le tapage fait autour des autres français retenus à l’étranger !

Où sont les promesses de campagne d’aller chercher les français où qu’ils se trouvent, quoiqu’ils aient fait ! Et en plus Salah Hamouri est totalement innocent [1] !

Jamais Sarkozy n’a prononcé le nom « Salah » en public. Jamais il n’a estimé devoir écrire personnellement à ceux, parlementaires ou non, qui lui ont écrit. Il a toujours refusé de recevoir Madame Hamouri (originaire de Bourg en Bresse). On a déjà pu apprécier l’atlantisme de notre président, on constate ici son aveuglement pro-israélien !

Salah, jeune étudiant franco-palestinien, condamné pour délit d’intention par un tribunal militaire en territoire occupé (illégal au regard de la législation internationale) doit être libéré !

– La campagne pour sa libération doit se poursuivre et s’intensiefier !

– Plus d’info : http://collectif69palestine.free.fr/

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Timbre israélien à la gloire de Sarkosy

[1] Salah serait « récidiviste » puisque c’est la troisième fois qu’il est en prison. La première fois il a été emprisonné durant 5 mois parce qu’il avait collé des affiches. La seconde fois, il a été kidnappé alors qu’il se trouvait à Bethléem chez un ami qui était « recherché » par l’armée. Ils ont arrêté son ami mais aussi tous les jeunes présents à cette soirée. Salah a fait 4 mois de plus. Et cette fois c’est la troisième alors qu’il n’a rien fait ! Salah serait « terriblement dangereux » car il appartiendrait, selon ses accusateurs, à un mouvement de jeunesse lié au FPLP, parti déclaré « terroriste ». Aucune preuve de son appartenance à ce mouvement n’a été apportée. Seulement une dénonciation anonyme. Aucun des témoins, convoqués pour confirmer cette « thèse », ne s’est présenté à la barre durant les 25 audiences de son procès qui ont été annulées de ce fait. Aucun. Cela paraît incroyable, mais c’est le sort réservé au palestiniens par l’autorité coloniale ! 11 000 palestiniens sont aujourd’hui en prison.

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Mail de JC Lefort le 26 juillet 2009

 » Entends-nous Salah : on continue !

La décision de la Commission israélienne, réunie dans la prison de Gilboa ce dimanche 26 juillet, en a donc décidé ainsi : Salah doit rester en prison ! Pourquoi ? Nous en serons plus demain, au vu des attendus, mais de premiers éléments nous sont parvenus.

Salah serait récidiviste puisqu’il c’est la troisième fois qu’il est en prison. Rappelons que la première fois il a été emprisonné durant 5 mois parce qu’il avait collé affiches. La seconde fois, il a été kidnappé alors qu’il se trouvait à Bethléem chez un ami qui était « recherché » par l’armée. Ils ont arrêté son ami mais aussi tous les jeunes présents à cette soirée. Salah a fait 4 mois de plus. Et cette fois c’est la troisième alors qu’il n’a rien fait de répréhensible non plus. Il n’est pas « guéri » ont dit, semble-t-il, les juges. De quelle maladie souffre Salah ? D’une maladie qui s’appelle « Liberté » ! C’est trop pour la Force occupante.

Salah serait « terriblement dangereux » car il appartiendrait, selon ses accusateurs, à un mouvement de jeunesse lié au FPLP, parti déclaré « terroriste ». Aucune preuve de son appartenance à ce mouvement n’a été apportée. Seulement une dénonciation anonyme. Aucun des témoins, convoqués pour confirmer cette « thèse », ne s’est présenté à la barre durant les 25 audiences de son procès qui ont été annulées de ce fait. Aucun. Qu’importe pour la Force occupante.

Et pour faire bonne mesure, jamais son appartenance réelle cette fois à la citoyenneté française n’a été évoquée. Et c’est là que la lumière est terriblement accusatrice pour le Président Nicolas Sarkozy. Jamais il n’a prononcé le mot « Salah » en public. Jamais il n’a estimé devoir écrire personnellement à ceux, parlementaires ou non, qui lui ont écrit. Jamais il n’usé de son pouvoir relativement à ce qu’il a fait pour tous les autres, sans parler de Shalit pou qui il ferait le tour du monde s’il le fallait. Jamais il n’a voulu « gêner » ses amis israéliens. Eh bien nous en tirons les conséquences. Sarkozy a été aussi condamné ce 26 juillet. Maintenant, pour qui doutait, les choses sont claires. Nous n’allons pas le laisser tranquille. Certainement pas. Il ne veut pas dire « Salah » et avec lui des médias importants ? Ils font y être contraints… « 

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En dépit d’un fort mouvement d’opinion et d’interventions multiples auprès des autorités concernées, en France comme en Israël, le jeune franco palestinien de 23 ans, Salah Hamouri, est toujours en prison alors qu’il est parfaitement innocent.

Au terme de 3 années de prison durant lesquelles son procès a vu l’annulation de plus de 20 audiences faute du moindre témoin se présentant à la barre du tribunal militaire chargé de le juger, il a été brutalement placé devant un chantage odieux consistant à le forcer à « plaider coupable » sous peine de se voir infliger une peine de prison supérieure à 7 ans de prison, peine déjà décidée unilatéralement par le Procureur dudit tribunal.

Ce qu’on lui reproche ? Etre passé 3 mois avant son arrestation devant le domicile de Yossef Ovadia, chef du parti Shas, rabbin connu pour ses positions extrêmes. Ce fait banal, joint à l’accusation – du reste non fondée – de son appartenance au FPLP, ont conduit le tribunal militaire israélien installé en territoire palestinien à considérer que Salah Hamouri avait « l’intention » d’attenter à la vie de cette personne.

Alors qu’aucune preuve concrète n’a pu être présentée et que son habitation a été fouillée au peigne fin par les services spéciaux israéliens qui n’ont rien trouvé y compris dans le disque dur de son ordinateur, Salah Hamouri, bien qu’innocent, a été ainsi condamné à 7 ans de prison pour un « délit d’intention ».

Notre jeune compatriote français est donc un otage.

Il est otage de l’occupation israélienne qui juge ceux qu’elle opprime. Il est otage de la « justice » militaire israélienne qui l’a contraint à s’accuser faussement sous peine d’une sanction plus lourde s’il refusait son chantage. Il est l’otage de la politique intérieure israélienne, le parti Shas soutenant le gouvernement Olmert finissant.

Malgré toutes les démarches effectuées et les assurances prodiguées, Salah Hamouri est toujours en prison tandis que son cas fait l’objet d’un silence assourdissant à la notable différence du jeune caporal franco-israélien capturé, Gilad Shalit, dont les autorités françaises demandent haut et fort la libération – exigence jamais formulée à l’endroit de Salah Hamouri.

Dans ces conditions nous estimons de notre devoir en tant que défenseurs des droits de l’homme partout dans le monde, de nous mobiliser plus fortement encore, dans la diversité de nos positions ou situations, afin d’entreprendre une véritable campagne dynamique et unifiée pour exiger et obtenir ce que de droit : la libération de l’otage français Salah Hamouri.

A cette fin nous décidons, sans plus attendre, de créer un « Comité de soutien à Salah Hamouri » pour faire connaître son cas et obtenir sa libération. Sa maman, Denise Hamouri, en sera la marraine.
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En dépit d’un fort mouvement d’opinion et d’interventions multiples auprès des autorités concernées, en France comme en Israël, le jeune franco palestinien de 23 ans, Salah Hamouri, est toujours en prison alors qu’il est parfaitement innocent.

Au terme de 3 années de prison durant lesquelles son procès a vu l’annulation de plus de 20 audiences faute du moindre témoin se présentant à la barre du tribunal militaire chargé de le juger, il a été brutalement placé devant un chantage odieux consistant à le forcer à « plaider coupable » sous peine de se voir infliger une peine de prison supérieure à 7 ans de prison, peine déjà décidée unilatéralement par le Procureur dudit tribunal.

Ce qu’on lui reproche ? Etre passé 3 mois avant son arrestation devant le domicile de Yossef Ovadia, chef du parti Shas, rabbin connu pour ses positions extrêmes. Ce fait banal, joint à l’accusation – du reste non fondée – de son appartenance au FPLP, ont conduit le tribunal militaire israélien installé en territoire palestinien à considérer que Salah Hamouri avait « l’intention » d’attenter à la vie de cette personne.

Alors qu’aucune preuve concrète n’a pu être présentée et que son habitation a été fouillée au peigne fin par les services spéciaux israéliens qui n’ont rien trouvé y compris dans le disque dur de son ordinateur, Salah Hamouri, bien qu’innocent, a été ainsi condamné à 7 ans de prison pour un « délit d’intention ».

Notre jeune compatriote français est donc un otage.

Il est otage de l’occupation israélienne qui juge ceux qu’elle opprime. Il est otage de la « justice » militaire israélienne qui l’a contraint à s’accuser faussement sous peine d’une sanction plus lourde s’il refusait son chantage. Il est l’otage de la politique intérieure israélienne, le parti Shas soutenant le gouvernement Olmert finissant.

Malgré toutes les démarches effectuées et les assurances prodiguées, Salah Hamouri est toujours en prison tandis que son cas fait l’objet d’un silence assourdissant à la notable différence du jeune caporal franco-israélien capturé, Gilad Shalit, dont les autorités françaises demandent haut et fort la libération – exigence jamais formulée à l’endroit de Salah Hamouri.

Dans ces conditions nous estimons de notre devoir en tant que défenseurs des droits de l’homme partout dans le monde, de nous mobiliser plus fortement encore, dans la diversité de nos positions ou situations, afin d’entreprendre une véritable campagne dynamique et unifiée pour exiger et obtenir ce que de droit : la libération de l’otage français Salah Hamouri.

A cette fin nous décidons, sans plus attendre, de créer un « Comité de soutien à Salah Hamouri » pour faire connaître son cas et obtenir sa libération. Sa maman, Denise Hamouri, en sera la marraine.
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Salah Hamouri

Doar nah Guilboa

10900 -Beit shean

Israël

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J+6 : toujours le silence – un silence qui en dit long…

Dimanche dernier 26 juillet la Commission israélienne chargée d’examiner la remise de peine de Salah Hamouri a statué : Salah Hamouri restera en prison puisqu’elle estime qu’il est « dangereux ». On nous assure que le Président de la république française est intervenu par lettre auprès du premier ministre israélien – lettre qui n’est connu de personne par ailleurs – pour qu’un geste de « clémence » soit accordé à notre compatriote. Il n’en a rien été, au contraire. Et c’est le silence du côté officiel français. Six jours après cette décision aucun commentaire. Rien. Le silence !

Cette attitude est encore plus choquante que la Commission, qui n’est pas un tribunal stricto sensu, en a « rajouté » pour accabler Salah.

Salah serait dangereux car ce serait sa troisième arrestation. C’est exact puisque les soldats arrêtent quand bon leur semble, qui bon leur semble et où bon leur semble. C’est ainsi que Salah a été arrêté une première fois pour un « délit majeur » à coup sûr. Qu’on en juge : il collait des affiches ! La seconde est encore « pire », il se trouvait dans une soirée chez des amis à Bethléem et l’un d’entre eux était recherché par les militaires. Celui-ci a été arrêté mais pas que lui : tous ceux qui étaient présents à cette soirée. Dont Salah. Qui franchement ne serait pas d’accord avec l’idée que c’est là un « délit rédhibitoire » ? Il n’a rien fait de répréhensible mais il a été arrêté deux fois. Il était donc déjà « dangereux ». Puis la troisième fois il a été arrêté, trois mois après être passé devant le domicile du rabbin Yossef Ovadia, au motif que ce passage devant ce domicile constituait « la preuve » qu’il voulait atteindre à la vie de cette personnalité religieuse extrémiste. Aucun élément, aucun fait n’ont jamais été apportés prouvant quelque volonté de Salah d’agir ainsi. Mais sans s’encombrer de la « justice », puisque ce n’est pas son rôle, le tribunal militaire d’occupation pourtant illégitime en a décidé ainsi : il est coupable d’une intention certes non réalisée mais qui aurait pu se réaliser… Et pour que Salah n’aie aucun échappatoire elle lui a mis en main ce marché : « où tu reconnais cela et ce sont 7 ans de prison; ou tu récuses et ce sont 14 ans ». Un procès en bonne et due forme cela n’existe pas dans le vocabilaire colonial. On ne peut être que coupable.

Mais la Commission de remises de peines va plus loin. Elle explique, par exemple, que si l’attentat contre le rabbin Yossef Ovadia n’a pas eu lieu, c’est tout simplement parce que Salah a été arrêté avant ! Ainsi la présomption d’innocence se transforme en culpabilité absolue. A ce compte autant arrêter tout le monde pour « empêcher » des actes supposés puisque tout le monde est coupable de faits non réalisés mais qui pourraient se produire. C’est intolérable mais c’est une « justice » d’occupation. Le droit est le cadet de ses soucis. Il est vrai d’ailleurs qu’ils sont déjà 11.000 palestiniens dans les prisons israéliennes. Et les officiels français se taisent qui connaissent autant que nous ces « raisonnements »…

Mais la Commission est allée encore plus loin puisqu’elle invoque un élément jamais présent précédemment, pas même devant le tribunal militaire pourtant peut regardant, à savoir que Salah aurait voulu entrer en contact avec les auteurs de l’assassinat du ministre israélien du tourisme, Rehavam Zeevi.

Jamais il n’a été question de cela précédemment.

Délibérément elle a alourdi « la barque » de Salah pour s’opposer à sa libération.

Cette affirmation est pourtant plus que « grosse ». Ce ministre a été assassiné en novembre 2001. Salah avait 16 ans. Cet assassinat a eu lieu près de 4 ans avant que Salah ne passe en voiture devant le domicile du rabbin. Aucun lien ne peut exister entre ces deux moments, c’est l’évidence. Mais pour la Commission il est une autre évidence : la question n’est pas pour elle de dire la justice et la vérité, elle est d’accabler Salah. Et elle ne s’en prive pas. Le mensonge n’existe pas pour elle. C’est une notion morale qui n’a pas lieu d’être. C’est un élément naturel de toute fausse accusation dont elle est une fabrique. Durant les 3 ans qu’a duré son procès il n’en a jamais été question ? Et alors ! « Qu’importe, je l’affirme moi justice d’occupation ! » – voilà ce dont est victime Salah. De l’arbitraire le plus total jumelé avec une acceptation française de cette parodie de justice. De l’occupation dénoncée verbalement mais non pas pratiquement par les autorités françaises.

Plus les israéliens alourdissent les accusations sans fondement contre Salah et plus ils nous poussent à exiger sa libération. Plus ils légitiment notre action. Car loin de nous faire renoncer, c’est encore plus résolus que nous prendrons à cette fin toutes les initiatives utiles. Et nécessaires. Vous n’avez pas fini, vous tous Messieurs qui êtes responsables de cette situation, d’entendre parler de Salah !