athènes : manif de plus de 3000 anarchistes contre le racisme
Salut d’Athènes,

Une manif d’environ 4000 anarchistes et anti-autoritaires a eu lieu le mardi 7 juillet au centre d’Athènes pour solidarté aux immigrés et comme réponse aux multiples agressions policières et à l’entreprise de ’nettoyage’ que lance l’état grec secouru par ses amis fascistes et nazis (souvent sous couvert de ’comités de citoyens’) et les medias contre tout élément refractaire et inconrôlé (immigrés notamment d’appartenance musulmane, jeunesse révoltée etc.).

La construction annoncée de centres de retention pour les immigrés, la répression généralisée, le rôle des medias, véritable peste raciste, les patrouilles des groupes fascistes à la chasse d’immigrés, le parti de l’extrême droite LAOS qui, après les dernières élections européennes (7,3% des votes), sert d’alibi démocratique aux forces étatitques et para-étatiques pour poursuivre et intensifier la campagne et la pratique de la haine, tout cela constitue le contexte politique anti-émeute, la tentative de rennaissance d’un Etat profondément blessé après la révolte du décembre 2008 (eclatée avec le meurtre du jeune Alexis par les flics).

Dans ce climat de terrorisme, cette manif contre l’apartheid moderne dans nos villes s’est dirigée à la place de St. Panteleimon, dans un quartier pauvre où les fachos se mobilisent contre les immigrés (en interdisant même l’accès à un parc).

En passant à proximité de la place, le cortège a vu les flics se co-opérer avec des nazis qui ont même essayé de bruler vivants des manifestants en leur jettant un cocktail molotov. Les chiens médiatiques de l’état se taisent, mais cela ne nous surprend pas. Ce sont eux qui, pendant des semaines, ont orchestré et cultivé la haine contre les immigrés, la deculpabilisation et l’impunité des flics. Des affrontements violents pendant des heures entre les camarades et la police ont suivi la dispersion du cortège sur la rue Patission. Faites diffuser

SOLIDARITE A TOUS LES IMMIGRES, A TOUS LES INSURGES, A TOUS LES DAMNES DE LA TERRE.

LA LUTTE N’A QUE COMMENCE.