Cette contribution n’est qu’une invitation à la lecture d’un livre posant la question de l’anarcho-indépendantisme.
En ces temps de plus en plus troublés, un pavé dans la mare nationaliste, mais aussi surtout sur le marigot gauchiste.

Bonne lecture pour tous ceux qui pensent que ce n’est pas parce que la sociale est mal en point il faut aller dans la mare nationaliste.

j’aime bien la conclusion :  » ET SURTOUT UNE INCITATION A REFLECHIR PAR SOI-MEME « 

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la présentation est un copier/coller du site Ni patrie ni frontières.
Extrait de http://www.mondialisme.org/spip.php?article1205

 » Karim Landais : Anarchisme, nation, identité, culture Régionalisme, nationalisme et anarcho-indépendantisme est paru chez Orphéo Editions

Ce texte a déjà été publié en 2006, un an après la disparition de Karim Landais en juin 2005. Il était alors inclus dans deux gros volumes rassemblant presque tous les écrits de Karim. Cette anthologie (Passions militantes et rigueur historienne) étant désormais presque épuisée, nous avons choisi de republier, dans un ouvrage au format plus maniable, ce texte qui n’a pas pris une ride.

En effet, les questions liées à la « culture », à « l’identité », à la « nation », au multiculturalisme, à l’ « Europe des régions » (ou des « nations ») sont plus que jamais au cœur des débats politiques en France, comme en témoignent, à des niveaux différents, la création du mouvement des Indigènes de la République et du CRAN en 2005 ; les « émeutes » de Novembre 2005 ; les discours patriotards de Royale et Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007 ; les multiples façons dont la droite et la gauche françaises instrumentalisent l’histoire de la France ; la désignation d’un ministre de « l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire » (ou « de la Rafle, de la Honte et du Drapeau », comme le dit justement le Réseau Education sans frontières) ; les contraintes de plus en plus fortes qui pèsent sur les travailleurs migrants, qu’ils soient ou non en « situation régulière » ; les débats sur le hijab et la place de l’islam dans un pays aux « racines chrétiennes » ; la nomination de personnalités « issues de la diversité » (en clair de personnes d’origine africaine et nord-africaine ») à des responsabilités gouvernementales, sans compter l’incapacité de la gauche et de l’extrême gauche à mobiliser, ne serait-ce que leurs électeurs, sur une base internationaliste, ou mieux anationale, lors des élections et référendums européens, et à mobiliser dans la rue contre la présence et les interventions des troupes françaises en dehors de l’Hexagone.

On peut ne pas être d’accord avec telle ou telle formulation, hypothèse ou idée de l’auteur (je ne crois pas, par exemple, que l’Union européenne puisse être assimilée à une structure « d’inspiration néo-totalitaire » ou « corporatiste » comme l’affirmait Karim), mais on doit lui reconnaître un souci de rigueur, une clarté d’exposition, un sens de la nuance, qualités rares chez un auteur « révolutionnaire » et surtout une incitation à réfléchir par soi-même. Que demander d’autre à un bon livre ? «