Camp no border à calais de sangatte à coquelles
Catégorie : Global
Thèmes : Immigration/sans-papierEs/frontieresNo border
Le camp revendique la liberté de circulation pour tous et toutes, la fin des frontières et des contrôles migratoires. Nous appelons à un mouvement radical contre les systèmes de contrôle qui nous divisent entre citoyenNEs et non-citoyenNes, entre avec et sans papiers.
Nous nous situons dans la « tradition » des camps No Border organisés dans le monde entier depuis une quinzaine d’années, à Strasbourg en 2002, en Angleterre en 2007, à la frontière américano-mexicaine ou en Ukraine en 2007, et nous sommes en lien avec le camp No Border de Lesbos d’août 2009… ChacunE est conviéE à se joindre au camp pour discuter et débattre de la question des frontières et de la liberté de circulation et d’installation, à imaginer et participer à des actions symboliques, vivre collectivement avec les migrantEs du Calaisis et les militantEs et participer à la grande manif du samedi 27 juin !
Plus d’infos sur le site du camp No-border> et indymedia lille>.
mercredi 24 : Les controles de polices sont incessants dans la ville et aux abords du camp; beaucoup de flics circulent, une partie des militants se rendent « en ville » car on nous annonce qu’un squate d’érithréens risque d’être expulsé, finalement il ne se passe rien mise à part des controles de police. Dans la journée quelques personnes ont droit à un séjour au poste pour « collage d’affiches »
Jeudi 25 : Les flics sont postés aux abords du camps et tous les no borders sont controlés dès qu’ils sortent. Dans l’après midi une « manifestation diffente » non déclarée en préfecture devait avoir lieu dans le centre ville mais à peine la banderole dépoloyée, les flics arrêtent la quasi totalité des manifestants (heureusement peu nombreux car beaucoup n’avaient pas eu le temps d’arrivé en ville à cause des contoles policiers à répétition.) Les interpellés seront tous relachés au compte goute, opération réussie pour la police qui à suprimer le droit de manifester et la liberté d’expression. Dans la nuit, des début de barricades sont montées aux extrémités de la rue longeant le camps afin de « protèger » celui-ci. Les flics rodent beaucoup, au milieu de la nuit une alerte à l’invasion policière est donnée, finalement les flics qui avaient pénétrés dans le camp sont repartis aussi tôt. Incidant éthnique également, des migrants se sont battus (kurdes contre afgans) et deux d’entre eux sont à l’hopital.
Vendredi 26 : Activités diverses dans le camp, dont des réunions de préparation d’action. Mais les flics semblent informés de ce qui se dit et vers 15h ils encerclent le camp, l’hélicoptère vole bas et est omniprésent au dessus du camp. A priori les no borders sont séquestrés dans leur camp, toute sortie est interdite. Un rassemblement est donc organisé dans la rue du camp pour crier pacifiquement notre mécontentement aux policiers nous encerclant. Nous avons ordre de dégager la voix, ce que nous faisons. Plus tard dans la journée 2 tentatives pour prendre la rocade longeant le camp échouent. En soiré, une 20aine de no-borders parviennent à occuper la rocade avec une banderole, les flics interviennent immédiatement, des lacrimogènes sont tirés, le retrait est immédiat pour les no borders. Finalement les forces de l’ordre bloqueront la rocade environ une demi heure, oppération réussi pour les no-borders!! Les marchandises auront symboliquement été bloquées rappelant qu’elles, ont le droit de circuler librement alors que les êtres humains non.