Voici quelques textes en PDF à propos de la mort de Mauricio le 22 mai 2009 au Chili.

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Depuis un petit bout de temps, les attaques explosives et incendiaires contre les structures de l’exploitation et de la domination se sont multipliées au Chili. Plusieurs de ces attaques ont été revendiquées par des anarchistes. Le 22 mai 2009, le compagnon Mauricio Morales est mort suite à l’explosion d’une bombe artisanale (un extincteur rempli de poudre noir) qu’il avait sur lui.

Selon les médias, vers 1h30 du matin une forte détonation a été entendue dans les environs de l’Ecole de Gendarmerie situé à l’Avenida Matta, à Santiago (Chili). La bombe que le compagnon Mauricio Morales, en vélo, portait avec lui, a explosée et a causée sa mort.

Nous regrettons fortement ce qui s’est passé, pour la vie du compagnon et pour ceux qui le connaissaient. Mais nous comprenons aussi que ceci fait partie des conséquences quand on est en conflit permanent avec l’autorité. Car ce compagnon a tombé lors du combat, lors d’un acte d’audace et de conviction. Nous nous reconnaissons dans toute a��aque contre le pouvoir et nous sentons la mort de ce compagnon pour ce qu’elle est : un frère tombé dans la lutte.

Beaucoup se réjouiront d’entendre que le compagnon est mort en transportant une bombe, car ils croient que les attaques contre les puissants diminueront. Qu’ils savent que la solidarité et les désirs de détruire l’existant sont plus forts que n’importe quel adversaire, plus forts que la prison et la mort ! 22 mai 2009