{{Que de haine et de violences dans notre ville paisible de la Rochelle }} !

Ci joint les photos prises au cours de la manifestation contre Xavier Darcos à l’appel des organisations syndicales enseignantes le 21 mai à la Rochelle. Un cortège de 150 personnes environs s’est déplacé du parvis de la Fac de Lettres (FLASH) vers l’Encan à 10h30. Les forces de l’ordre bloquaient l’accès par la passerelle pour l’encan, lieu du congrès de la PEEP qui avait invité Darcos pour l’ouverture.

1ère agression policière :

Nous faisions face aux policiers lorsque 5 minutes plus tard, sans aucune raison, sans sommation, sans le moindre scrupule le policier le plus en vue sur les photos et tenant en main un vaporisateur de lacrymogène, l’a utilisé contre nous, il l’a dirigé sur nos visages et à bout portant. Il y avait des enfants dans la manif et des personnes âgées mais cela n’a pas semblé l’émouvoir.

2ème agression policière: Une manifestante (avec un dossard jaune sur les photos) ayant emprunté la passerelle pour nous rejoindre, passe près des policiers, ils l’empoignent, la gaze et la jette très violemment à terre. Une dame se baisse pour l’aider à se relever, elle se fait gazer à son tour à bout portant.

3ème agression. Alors que nous sommes proche des barrières, le policier en question en a profité pour vider sa bouteille de gaz sur nous toujours à bout portant (voir photo avec le jet de gaz et les mains encore sur la barrière). Nous nous dispersons le temps de reprendre notre respiration et de calmer la violente douleur aux yeux. Lorsque je reviens je vois un homme de 72 ans à terre, pris d’un malaise après le gazage, je lui prends son pouls qui est rapide et irrégulier. Les pompiers sont appelés, nous le plaçons en PLS en attendant leur arrivée ils le conduisent à l’hôpital (voir photo). Il en ressortira heureusement en début d’après midi une fois le malaise passé.

Nous sommes tous profondément choqués par cet excès de violence, de zèle, d’agressivité face une manifestation très pacifique composée majoritairement d’enseignants et de professeurs des écoles en formation.

Un dispositif vertigineux de policiers, de cars de CRS, armés jusqu’ aux dents nous accueillaient à chaque carrefour munis ou non de lacrymogène.

Aujourd’hui nous pouvons constater que ce sont les policiers qui provoquent les manifestants y compris lorsque ceux ci sont calmes et pacifistes. Ce type de pratique remet en question nos droits et notamment celui de manifester. Certains policiers n’hésitent pas à mettre nos vies en danger en nous attaquants de la sorte. Le sentiment d’impunité qui est le leur doit nous alerter et nous obliger à renforcer
notre vigilance. Ne les laissons surtout pas prendre le dessus, soyons toujours plus nombreux à nous faire entendre pour la sauvegarde de nos droits républicains et de notre système démocratique.

Un de nos collègues était dans la salle du congrès et a pu entendre le discours de Darcos emprunt de haine et de mépris pour les manifestants. Il n’a pas hésité à utiliser le MENSONGE pour discréditer notre manifestation. Il a affirmé que nous manifestions pour empêcher le congrès de la PEEP de se tenir, que nous étions des centaines, que le mouvement de Ségolène Royal désir d’avenir avait affrété des bus pour nous rejoindre et que la FCPE avait appelé à cette manif. TOUT EST FAUX !!! Nulle volonté d’empêcher la tenue du congrès, Personne du PS, pas de FCPE, et juste au plus gros de la manif environs 200 personnes.

Honte à eux, Honte au gouvernement, Honte à Sarkozy et aux policiers aux ordres, aveuglément, jusqu’où ? juqu’a ce qu’ils nous tuent

Continuons à nous mobiliser pour défendre la liberté d’expression et la démocratie, A bientôt dans la rue !

Je suis prête à porter plainte avec ceux qui le souhaitent

Volontairement nous n’avons pas mis les noms des correspondants qui ont envoyè ce courriel sur une liste de diffusion, car il ne nous ont pas si on pouvait le diffuser avec les photos où les visages des victimes de la répression sont très reconnaissables (certain-es sont encore sous le choc et littéralement traumatisè-es par cette violence policière). C’est pourquoi, cet article n’est pas signé de ses rédacteurs