C’est un de ses beaux soirs de printemps.
Un groupe de jeunes prépare une action coups de poing.
Ils et elles sont en tout une dizaine.
Le groupe s’installe dans un endroit agréable, boisé avec une rivière qui coule et un barrage.
Les sagouins sont à côté d’habitations et il est presque dix heures !
C’est alors que certain-e-s sortent de quoi pique-niquer ! Du fromage, des chips, du pain et grand dieux un peu d’alcool ! Les jeunes gens ont l’air heureux en plus !
Mais la chose ne dure pas, ne vous inquiètez pas, ils et elles troublent l’ordre public par leurs discussions et leurs sourires. La brigade anti-criminalité arrive. S’ensuit une fouille méticuleuse de chaque personnes, hélas pas grand-chose mais les sentir si soumis, hum, quel plaisir !… Ah, tout de même ! un couteau un peu trop grand qui doit sûrement servir à égorger des vieilles dames plutôt qu’à couper du fromage.
La police par sa trop grande bonté ne verbalise pas les jeunes pour avoir consommer de l’alcool, ils le peuvent car notre bon maire l’a instaurer pour la tranquillité de cette bonne vieille ville. Ils prennent toute de même l’adresse et le nom de chaque personne et demandent de jeter cette affreux couteau à fromage, là, dans la bouche d’égout. Un des jeunes s’insurge légérement devant cette demande.
C’est alors que la police avec sa compréhension habituelles décide que le maitre du couteau servira d’exemple à l’autre qui s’insurge devant la multiplication et les méthodes de contrôles et qui ose s’étonner qu’il est interdit d’avoir de quoi couper du fromage. Ainsi le maitre du couteau passera la nuit en garde-à-vue avec une amende et peut-être, qui sait, un procès ? Il faut leurs faire peur à ses jeunes pour leurs faire comprendre que la police à tout les droits et que c’est “ferme ta geule, la justice c’est nous”.

Voici ce qui nous est arrivé-e-s et qui peut arrivé à tout le monde de manière quotidienne dans les rues de Quimper. La BAC tourne sans cesse et se jette sur toutes personnes ayant le sourire et moins de vingt-cinq ans. Les fouilles sont récurrentes, l’agressivité de même. Toutes pratiques d’investissement urbain est impossible. Le contrôle et la répréssion sont à chaque coin de rues. Toutes tentatives de défense s’écrasent contre la bétise policière.
Que faire alors ? Refuser les contrôles et se défendre contre l’oppression de ses gardiens de la peur qui nous dépossèdent de notre liberté de circuler, d’agir et d’être ensemble.