Vidéo sur la manifestation de samedi 25 avril suite à l’expulsion du squat du 48 rue lyonnaise à Angers. Cet ancien couvent appartenant à la municipalité d’Angers a été réquisitionné par des sdf qui par la suite accueillirent une cinquantaine de Demandeurs d’asile, ainsi qu’une douzaine de Roms, à été expulsé jeudi matin à 6h00 par 150 Policiers et gendarmes mobiles. Le soir même aucune solution de relogement digne n’ayant été proposée par la préfecture il a été décidé avec l’accord du directeur de dormir dans le hall du théâtre du quai. La préfecture a donné l’ordre d’expulsion à 1h00 du matin alors que l’ensemble des personnes profitait du répis pour se reposer. Cela c’est passé d’une manière inacceptable, les policiers ayant séparé les blancs des noirs pour ensuite expatrier les DA (demandeurs d’asile) dans un lieu inconnu et en profiter pour matraquer et gazer les blancs s’opposant pacifiquement au départ du bus réquisitionné pour les DA. (cf video à venir ). Suite à ces faits, une manifestation pacifique de soutien a été organisée samedi 25 Avril 2009 à 14h00 partant de la mairie. Lors du trajet nous avons symboliquement voulu demander l’asile politique au château d’Angers. Ce dernier ayant bien évidemment été fermé en urgence il se trouvait un certain nombre de touristes dont certains avec enfants sur le parvis. Un bâtiment appartenant à la municipalité inoccupé depuis longtemps faisait face au château, nous avons médiatiquement tenté d’ouvrir ce lieu tout en étant conscient de la portée purement symbolique de cette action. Les policiers ont comme les jours d’avant réagis de manière disproportionnée chargeant sans sommation les manifestants et touristes et ce tout en tirant grenades assourdissantes et fumigènes a bout portant et hauteur de têtes. Cette violence a entrainé la visite aux urgences de 5 personnes : une pour brûlure et commotion au bras suite à l’explosion d’une grenade à moins de 50cm de la personne ; une pour 5 points de suture sur le dessus du crâne suite au matraquage et trois pour brûlure au yeux entrainées par les gaz lacrymogène. Sans compter les nombreuses personnes ayant été matraqué gazé assourdi ainsi que celles (enfants compris, touristes ou manifestants) ayant été très choquées.
Nb : le reste des vidéos (expulsion du squat, théâtre du quai, interviews des passants du samedi…) sera prochainement rajouté.