Sommet de l’OTAN : militant allemand emprisonné cherche témoins !

Qui peut témoigner à propos de mon arrestation le 4 avril 2009 vers 17h dans la rue « Route de LŽile des Epis » à Strasbourg ?

Je suis parti avec le bus numéro 1 du collectif contre l’otan (départ de Berlin-Südkreuz vendredi 3/04/09 vers 21h30) et j’ai été arrêté par la police, depuis je suis en préventive, on me reproche violences à agent et rébellion.Pour moi il est très important de trouver des témoins à décharge qui étaient sur les lieux de l’action, pour que justice me soit rendue. en ce qui me concerne : Nom : Matthias, mesure environ 1,85m, cheveux mi-blonds, rasé court des deux côtés (coupe légèrement iro), sac à dos noir, vêtements gris sombres, on me donnerai entre 25 et 30 ans. Explication : Ce récit a été écrit par moi-même et envoyé par la poste à mes proches pour qu’il soit publié. Compte rendu des évènement qui ont mené à mon arrestation (de mémoire) : J’étais sur la manif contre l’otan avec 5 autres personnes de mon bus (1 garçon, 4 filles) lorsque celle-ci a été stoppée dans la zone industrielle devant un pont de voie ferrée. La raison de cet arrêt,c’était une intervention des pompiers (voir point 1 sur la carte) sur le pacours prévu pour la manif. En raison des opérations d’éteignage, les pompiers avaient fermé la zone et la police bloquait le parcours au niveau du passage sous terrain de la voie ferrée (Point 2). Après environ une demi-heure, plusieurs douzaines de personnes (principalement des imigrés des banlieues ?) ont attaqué la police avec des pierres (point 3). La police à répliqué avec des lacrymos. A cause des lacrymos, la pluspart des gens se sont retirés de la tête de manifestation, sauf les lanceurs de pierres. Je me suis éloigné aussi et j’ai retrouvé mon groupe du bus à gauche de la voie ( point 4) Comme la voie était bloquée par les affrontements, nous ne savions pas où aller (point 5). Un homme plus agé du coin, qui parlait allemand et avait une carte nous a expliqué où on pouvait aller. Il nous accompagna à gauche du passage sous terrain en passant sur les rails (point 6). Une seule fille de mon groupe du bus avait suivi (cheveux longs et roux), les autres étaient restés. Nous étions en tout une 15 aine de personnes, a suivre l’homme plus agé. De l’autre côté de la voie ferrée, nous arrivâmes dans la cour d’une grande maison, il y avait beaucoup d’enfants et de parents sur l’air de jeu (point 7). Pour atteindre la rue, nous avons suivi l’homme agé à travers un couloir de maison jusqu’à la route de l’île des Epis. J’étais un des derniers à quitter la maison et j’ai vu les gens courrir devant moi sur la gauche (point 9). Alors que je sortais de la maison, deux policiers (XX) arrivèrent par ma droite et m’aspèrgèrent sans prévenir de gazeuse (lacrymo). Pour éviter la gazeuse, je me tournais vers ma gauche et je vis à cet instant un fonctionnaire de police (X) courrir vers moi. Comme je savais que je n’avais rien fait d’interdit et ne voyait pas d’affrontements à cet endroit, je ne suis pas parti en courrant. et j’ai été arrêté par le dernier policier (point 8). Je n’ai pas résister. Le policer m’a écrasé au sol et passé des menottes à usage unique. Ensuite, on m’a conduit au vehicule de police (point 10) qui se trouvait environ devant le numéro 25 de la rout de l’île des Epis, soit environ à 10-15m du lieu de mon arrestation. Là, j’ai dû attendre epndant 2heures en compagnie de deux autres prisonniers qui étaient déjà dans le véhicule à mon arrivée. Jusque début mai au plus tard je dois préparer ma défense, si quelqu’un peut témoigner à ma décharge,

contactez le mail suivant : zeugenmatthias [at] web.de

Le temps passe vite – merci à vous

Diffusion : Legal team Strasbourg