Mères et enfants sous un nouveau patriarcat

Les mères ont mauvaise presse. Il n’y a pas si longtemps, on leur reprochait de ne pas protéger leurs enfants contre des pères incestueux ou abusifs et on les soupçonnait de complicité. Maintenant, si elles écoutent les plaintes de leurs enfants et agissent pour les protéger, on les accuse de mentir ou de manipuler dans un but de vengeance contre un conjoint ou un ex-conjoint. Quelle que soit l’attitude de la mère, on trouve toujours moyen de la discréditer en ayant recours à des théories psychanalytiques dont le fondement scientifique est plus que douteux. Il arrive même que la situation soit renversée et que des mères – et non les abuseurs – se retrouvent devant le tribunal pour avoir voulu protéger son enfant et que ce dernier soit confié au père agresseur. La parole de la mère et celle de l’enfant sont systématiquement mises en doute sous prétexte que certains parents utilisent l’accusation d’inceste comme une arme pour régler leurs problèmes de couple. Des gouvernements, sous les pressions de puissants lobbies néo-patriarcaux, modifient les lois en mettant parfois en danger les femmes et les enfants et certains tribunaux semblent vouloir pour protéger les pères abuseurs. Le phénomène est international. Voici des articles relatifs à des situations qui se vivent en France, au Canada, aux États-Unis et en Angleterre.

FRANCE

Mères en lutte : dossier

– «Des mères se battent contre la « Justice » pour protéger leurs enfants»

– «Contrainte à la clandestinité pour protéger sa fille»

– «Protéger son enfant contre un père agresseur est souvent un long et vain combat»

ÉTATS-UNIS

«Un programme qui prève les enfants de leur mère»

CANADA

«La réforme de la loi sur le divorce : la sécurité d’abord»

«La violence et les lois sur la famille»

ANGLETERRE

«Quand l’État livre mères et enfants aux agresseurs»