Dernier épisode en date: mardi 31 mars, vers 23h30, trois villageois sont sommés de se soumettre à un contrôle de papiers par des agents de la BAC, puis à une fouille complète de leur voiture. Les policiers font alors feu de tout bois pour entraîner les trois personnes en garde à vue au poste de police central de Strasbourg: du matériel de protection, un laguiole encore recouvert de miettes de brioche et une perruque de clown sont découverts… et considérés comme des pièces à charge.

Priés d’abandonner leur véhicule et emmenés au commissariat, les trois villageois sont placés en garde à vue, les objets placés sous scellés, les empreintes digitales, photographiques et pour une des personnes, les empreintes ADN, sont relevées. Subissant insultes et provocations de la part des agents de police présents, les trois villageois seront relâchés en plein milieu de la nuit (vers 3 heures du matin), dans le centre de Strasbourg, alors que leur véhicule est stationné à plus de 6 kilomètres de là…

Cet évènement fait suite à une série déjà longue d’actes d’intimidations systématiques de la part des agents de police et de gendarmerie présents autour du sommet de l’OTAN, aux abords des zones de convergence gérées par des militants. Le bref récit de cette soirée va devenir une routine pour toutes les personnes jugées contestataires aux yeux de l’Etat. Le but, double, est clairement affiché lors de la procédure: ficher et intimider.

Ne nous laissons terroriser ni par l’OTAN ni par l’Etat!

Source: Blog du SCALP-REFLEX