« Il y aura cette semaine à Strasbourg « un peu plus de 9.000 policiers et gendarmes, auxquels s’ajoutent des services spécialisés ». C’est ce qu’a indiqué Michèle Alliot-Marie lundi matin lors de sa visite de l’hôtel de police »

Oui ! ça les Strasbourgeois l’ont remarqués, comme l’a détaillé un militant écologiste dans un courrier (vous savez ces dangereux terroristes) rien que pour une grande partie de la ville on annonce

des grappes de policiers, de gendarmes et de CRS à tous les coins de rues, jour et nuit,

contrôle d’identité au faciès (anti-otan) permanents et fouilles au corps,

interdiction de distribuer des tracts,

interdiction de vendre des journaux (dans la rue),

interdiction de mettre des drapeaux « PACE » aux fenêtres,

interdiction de photographier les convois de police, de gendarmes et de CRS

interdiction de circuler,

interdiction de stationner,

interdiction de manifester pres des « zones rouges » et « orange »

, interdiction de rassemblement (au delà de 3 personnes),

fermeture de tous les services publics,

fermeture de tous les établissements d’enseignement,

fermeture de l’université,

fermeture des magasins pendant la durée du sommet,

fermetures des théâtres et des salles de spectacle,

éloignement et parcage des sans abri, ils ont le droit à un rab’ d’hébergement pendant les festivités,

criminalisation des collectifs anti-otan, contrôle policiers permanents de leurs allées et venues aux abord du « village »

survol plusieurs fois par jour de la ville par des hélicoptères en raz motte mais aussi de drones equipés de camera hyper sophistiquées capable de reperer a plusieurs centaines de metre un visage « recherché » ou fiché dans une foule

services de l’État barricadés,

création de quartiers de sécurité,

population cloitré pendant le sommet .

a Kielh les habitants seront cloitrés chez eux d’office et n’auront le droit de sortir de chez eux qu’ aprés demande auprés des aurorités et ils ne pourront le faire qu’ accompagnés d’un policier pour par exemple avoir le droit de faire leur course

Nous apprenons aussi dans ce même journal [1].

« Au deuxième étage de l’hôtel de police, policiers, gendarmes et pompiers cohabitent au sein du « PC ordre public », « le coeur du dispositif », qui assure le pilotage de toutes les forces de sécurité sur Strasbourg, géolocalisées sur carte en temps réel. Ils visionnent des images d’origine aérienne et celles des caméras de vidéosurveillance de la communauté urbaine (280) et de la direction départementale de l’équipement. »

En plus des contrôles de criminalisation des collectifs anti-otan, des contrôles policiers permanents de leurs allées et venues aux abords du village autogéré de la Ganzau, les militants sont surveillés, fichés, leurs rencontres épiées, avec du matériel prévu pour « lutter contre la délinquance ».

Oui, ce que nous avions prévu [2] de longue date, arrive. Les outils de la répression policière, installés pour la « sécurité des citoyens » sont utilisés pour bâillonner la liberté d’expression.

Et comme le dit plus loin Michèle Alliot-Marie dans cet article.

« [Elle] veut quant à elle que le dispositif de sécurité permette de « donner une belle image de notre pays et de cette superbe ville ». Son mot d’ordre pour y parvenir : « fermeté et sérénité ». »

Je lui propose pour la belle image de notre pays, de réouvrir Drancy pour alimenter les goulags-guantanamo de la CIA.

[1] Libération du 30/03/2009

[2] Une multitude de personnes, mais pour plus d’information sur Strasbourg

plus d’information sur

http://crep.strasbourg.free.fr/