Moumar Diouf est parti vendredi 20 mars vers le centre de rétention du Mesnil Amelot, près de l’aéroport de Roissy. La cour d’appel de Poitiers, saisie par son avocate, venait tout juste de confirmer la prolongation de sa rétention administrative sonnant définitivement le glas de ses espoirs. Le tribunal administratif avait déjà largement ouvert la voie, la veille, en validant la procédure d’expulsion prise à son encontre.
« Il reste un seul espoir, que le consulat refuse son entrée », explique la Cimade. Entré en France en septembre 2000, Momar suivait des études de géographie à Poitiers où se trouve une grande partie de sa famille. La préfecture a estimé que l’étudiant poursuivait des études anormalement longues, notant qu’il en était à sa cinquième année de maîtrise. Son avocate a justifié ce retard par des difficultés personnelles et familiales. En février 2008, la préfecture lui avait signifié une obligation de quitter le territoire. Rassemblement a organisé sur Paris devant le consulat du Sénégal. Qui se propose? Il faut faire pression pour que le consulat refuse l’autorisation d’expulser cette étudiant.