Camarades,

liens vidéos :

http://www.youtube.com/watch?v=AWmJY2G2XtU&eurl=http%3A…edded ; (> les ouvriers font des mini-barricades enflammées sur Strasbourg !)

http://www.dailymotion.com/video/x8pyq9_manif-du-19-mar…_news ; (STRAS TV)

http://www.dailymotion.com/video/x8pwcj_manifestation-d…stras ; (DNA)

http://www.france3.fr/STATIC/video/index-fr.php?titre=M…video ; (France 3)

*Résumé de STRAS TV :
Les Strasbourgeois ont répondu présents pour cette grande journée de mobilisation nationale, ils étaient 35000 selon les syndicats, 11000 selon la Police. Reportage dans le cortège puis avec les étudiants dans l’aprés manif.
Manif interprofessionnelle et étudiante du 19 mars à Strasbourg
La capitale alsacienne a connu une forte mobilisation pour cette manifestation interprofessionnelle. Quand la tête du cortège est arrivée place Broglie, certains n’avaient pas encore quitté la place d’Austerlitz. Après la dispersion des manifestants du public et du privé, les étudiants ont contraint les CRS à se déployer à plusieurs reprises. Finalement aucun incident n’est cette fois à déplorer.

*Chroniques de la journée par les DNA : Retrouvez ci-dessous le déroulé des manifestations d’hier à Strasbourg–
A 19h10, la situation semble se détendre quelque peu entre la centaine d’étudiants et les forces de l’ordre. Les étudiants sont rentrés dans leur campus alors que les forces d’ordre les suivent, de loin.
A 19h, Face-à-face tendu à hauteur de la place de l’université entre une centaine d’étudiants et les forces de l’ordre. Un important dispositif policier est en place.
A 18h30, le cortège de manifestants s’est dirigé vers la place Kléber avant de partir vers le pont du Corbeau. Alors que les rangs s’éclaircissent, ils sont encore une bonne centaine à rejoindre leurs facs et notamment le palais universitaire. Pour cela, ils empruntent le quai Saint-Nicolas et bloquent la circul ation.
A 18h15, le groupe de manifestants est posté place de l’Homme de Fer. Suivis par un important cortège de voitures de la police, certains étudiants se placent sur les voies de tram et gênent ainsi la circulation. La circulation étant bloquée, la confusion règne place de l’Homme de Fer. Selon notre journaliste sur place, personne ne connait la suite du programme.
A 18h, un millier d’étudiants jouent au chat et à la souris avec les forces de l’ordre. Dans le quartier de la gare, l’ambiance est tendue, les commerçants rangeant le mobilier. Aucun contact entre étudiants et forces de l’ordre n’est à signalé. Les forces de l’ordre ont bloqué la rue du Maire-Kuss empêchant les étudiants d’y passer. Ces derniers gagnaient la place Kléber et le centre-ville.
Les étudiants poursuivent leur chemin Quelques centaines d’étudiants, 200 à 300 selon notre journaliste, ne se sont pas dirigés vers la place Broglie où la manifestation se termine, mais ont continué sur les quais, vers la place des Halles et le quartier de la Gare à Strasbourg. Certains étudiants, masqués d’un foulard ou portant des lunettes de natation s’apprêtent à croiser sur leur chemin les forces de l’ordr e. Il y a quelques jours, les gendarmes mobiles ont dispersé une manifestation rue du Maire-Kuss, aux abords de la place de la Gare, en faisant usage de gaz lacrymogène.
17h30 : La police donne son chiffre : 11.000. La police vient de donner son chiffre sur la participation à la manifestation. Elle évalue à 11.000 (contre 8.000 le 29 janvier) le nombre de personnes qui ont défilé à Strasbourg.
16h55: nouvelle estimation, 35.000. Selon une nouvelle estimation, celle de la CFDT, un des syndicats qui appelaient à manifester, ce sont quelque 35.000 personnes qui ont défilé à Strasbourg. La manifestation vient de se terminer, la fin du cortège vient d’arriver place Broglie au centre ville.
16h50 : 20.000 manifestants selon les organisateurs. La police ne donne pas pour l’heure d’estimation du nombre de personnes qui défilent à Strasbourg. La préfecture communiquera ultérieurement sur ce sujet. Selon les organisateurs, ce sont quelque 20.000 personnes qui défilent dans les rues de Strasbourg.
A 16h30, le début du cortège strasbourgeois arrive aux abords de la place Broglie où doit se terminer la manifestation, alors que les derniers manifestants viennent à peine de quitter la place de Lattre de Tassigny, près de la salle de la Bourse. Ce sont donc bien plus de manifestants qui défilent à Strasbourg que le 29 janvier dernier. On ne déplore aucun incident. Les forces de l’ordre sont très discrètes.
A 15h25, le cortège prend son départ . Le cortège des manifestants vient de prendre son départ à Strasbourg. Selon les premières estimations faites sur place par un de nos journalistes, il est plus important que le 29 janvier dernier. En tête du cortège, une banderolle avec les sigles de tous les syndicats qui ont appelé à manifester affirme : « Emploi, pouvoir d’achat, protection sociale, service public, ce n’est pas aux salariés de payer la crise ».
A 15h15, le cortège des manifestants strasbourgeois n’a pas encore pris son départ, mais occupe toute la rue des Orphelins et jusqu’à la place de Lattre de Tassigny dans le quartier de la Bourse à Strasbourg, sur près d’un kilomètre. « Ras le bol de la politique Sarko », « Actionnaires prioritaires, salaires de misère, ça suffit », « Emplois supprimés, salariés licenciés, ça suffit » disent les banderolles. Le départ du cortège qui semble plus important que le 29 janvier (15.000 manifestants à Strasbourg) est im minent.
A 15h , les manifestants se sont regroupés en nombre entre la place d’Austerlitz, la place de Zurich et la place de Lattre de Tassigny à Strasbourg. Plusieurs milliers de personnes sont rassemblées. Le dispositif policier n’est pas visible pour l’heure. De nombreuses entreprises alsaciennes sont représentées. Les étudiants sont venus en nombre, ils seraient déjà au nombre de 3000 personnes.

*Témoignage au Quartier de la Gare lors de notre cort-ge d’action sur le déploiement policier :
Pour informations sur les manifestations de Strasbourg du 19 mars :
– La fin de la manif’ interprofessionnelle a eu lieu place Broglie sans qu’il y ait de force de l’ordre mobilisé et avec un blocage du tram vers 18h… (la suite, je ne la sais pas mais il y avait de l’ambiance).
– Pour les étudiants, la manif’ a continuer le long des quais jusqu’à la gare (avec pas mal de personnes). Les CRS et gendarmes mobiles ont mobilisé 18 cars rempli à 17h50 à la gare et 8 cars sont arrivé à blinde vers 18h05. Les 26 cars se sont vidé d’un coup, les grilles de la gare sur 2 entrées se sont rabaissées, un filtrage s’est fait sur la dernière entr=C 3e (l’entrée près des drapeaux des pays d’Europe). Les personnes allant vers la gare avaient l’air assez choqué de l’ampleur de ce que ça donnait et affichaient un certain soutien morale à la manif’ étudiante. D’un coup, plus de 12 cars se sont dirigé directement vers la manif’ et les CRS et gendarmes mobiles se sont alignés… (la suite sur le choc entre eux et la manif’, je ne l’ai pas vu). Ensuite, les CRS et gendarmes mobiles des 14 autres cars se sont déployés et ont couru un peu partout ce qui a provoqué une certaine panique et confusion sur la place au point où des personnes ont parlé de dictature, Sarkoléon, répression abusive,… (je ne m’attendais pas à ça venant de ces personnes d’où un sacré étonnement) et d’autres ont couru un peu partout (dont les personnes distribuant des journaux gratuits que je salue et que je remercie pour l’exemplaire qu’ils m’ont donné). Les CRS et gendarmes mobiles étaient mobilisé sur toutes les entrées de la place de la gare. Suite à cela, je suis parti (courageux mais pas téméraire ^^) et j’ai vu la manif’ étudiante se repliée très vite poursuivie par quelques voitures de polices, des motards et des cars de CRS et gendarmes mobiles…

Des manifestants à Strasbourg, le 19 mars.

manif-19-mars-009.1237492677.JPG

manif-19-mars-016.1237493128.JPG

manif-19-mars-050.1237494222.JPG

voici un petit récit détaillé des évènements de la journée du 19 mars à Strasbourg, jour de « g rève générale » que le mouvement universitaire n’a pas manqué.

Toute la matinée sur la fac en lutte, tractages, interventions en amphis, débrayages, claquages d’alarme-incendie, agitation, pour faire venir un maximum de monde à la grande journée de mobilisation interpro. Les camarades de la Fraction, essentiellement, ont très bien bossé sur les lycées, les aidant à s’auto-organiser, à faire des AG, à bloquer leurs lycées, à faire un cortège « tour des lycées » qui s’est finie Place Rouge, départ du cortège universitaire.

14h, donc, des milliers de personnes sont déjà sur la Place Rouge.

Auparavant, nous avons tiré à nouveau 1000 Fly Action, acheté 200 dacryo-sérum qu’on a distribué entre nous, fabriqué à nouveau un drapeau rouge et noir à tête de mort pour repère-action, avons distribué de nouveau les matériels d’autodéfense. Il y a eu 3 à 4 entraînements à la confrontation à la fac pour préparer l’action d’aujourd’hui.

Nous sommes environ 4500-5000 à défiler à partir de la Place Rouge vers le rassemblement principal Place de la Bourse avec personnels BIATOSS, profs, étudiants et lycéens venus en nombre. Place de la Bourse, c’est un peu le bordel et on a du mal à se faire une place dans le cortège.

En banderoles de tête, celle très belle « GREVE ILLIMITEE » et « autonomie et non -autonomie de la conscience- maîtrise et servitude » (citation de hegel), ainsi qu’une banderole des lycées en lutte.

Nous sommes près de 40 000 à défiler sur Strasbourg, du jamais vu de mémoire de militant pour une manif locale (que ce soit le CPE, la manif interpro du 29 janvier, on dépassait difficilement les 20 000 personnes).

La manif est tellement massive que lorsque le début de cortège a atteint la Place Broglie (arrivée de la manif), la fin de cortège n’avait pas encore quitté la place de la Bourse. Public, privé, chômeurs, retraités, précaires, éducation, boîtes en difficulté avec leur Crise Financière, tout le monde est là.

Dans le cortège étudiant, tout le monde pensait essentiellement à l’action, préparée depuis plusieurs jours, censée appuyer la grande manif. Seulement, il y a tellement de monde que la manif a dévié à plusieurs reprises, ce qui fait qu’il n’y avait pas l’itinéraire prévu. Malgré cela, nous parvenons malgré tout à dévier la manif (ce malgré la pression des connards de socialos) au niveau de la place de la Republique en continuant sur les quais plutôt qu’en allant comme des moutons sur la place Broglie. Nous sommes 1000-1500 à partir en manif sauvage, à nous réapproprier le sens initial de la manif, à balader les flics plutôt que se faire balader par eux, à ne compter que sur=2 0nos propres forces.

Sur le cortège sauvage d’action, environ 500 qui sont équipés, coordonnés, disciplinés individuellement et collectivement. Dans ce Black Block de 500 personnes en tête du cortège d’action, tout le monde est masqué, et équipé de lunettes anti-lacrymos, tout le monde asperge ses foulards de jus de citron, certains ont des casques, beaucoup ont des protections sur les poignets, tibias et avant-bras. Presque instinctivement, tout le monde se met en rangs serrés derrière les banderoles, nous localisons la cinquantaine de flics en civil, RG et autres vautours de l’ordre et la sécurité bourgeoise.

Ainsi, le mouvement étudiant à réussi à initier cela sur Strasbourg. Les slogans, jamais entendu sur Stras, tonnent et résonnent entre les rues tranquilles et inquiètes de la capitale Alsacienne : « guerre sociale contre le capital », « une seule solution, insurrection », « no justice, no peace, fight the police », « nous sommes les étudiants, en lutte, en lutte », « grève générale », « el pueblo, unido, jamas sera vencido », « spartiates ! aouh, aouh ! », « en rangs serrés, en rangs serrés », « la rage du peuple », etc.

L’objectif, on peut le dire ici puisque tout le monde le sait, et les flics les premiers, était d’attaquer l’autoroute A35. Nous remontons les quais jusqu’aux Halles (centre commercial près de la gare). C’est là que nous voyons une vingtaine de cars de gendarmes mobiles arriver20en trombe, en plus des hélicoptères de combat COBRA qui continuent de survoler la ville. Le cortège se maintient, le drapeau pirate est déployé, les banderoles radicales également (« Désertons nos postes et nos fonctions, vive la révolte »), des tags sont faits (« insurrection », etc.)

Au niveau des Halles, on bifurque à droite, conformément à notre objectif. On remonte jusqu’au boulevard Wilson. En y arrivant, beaucoup de flics barrent la rue d’en face, mais nous bifurquons à ce moment-là à gauche. Ils ne comprennent rien. On remonte le boulevard jusqu’au Faubourg de Saverne. On reprend le plan prévu. Au niveau du Faubourg de Saverne, en tournant à droite, nous ne sommes qu’à quelques centaines de mètres de la bretelle d’autoroute sur laquelle nous avions prévu de nous engager. Mais…en tournant à droite, plusieurs cars de gendarmes mobiles sont présents, et une petite ligne de gendarmes se met rapidement en position (une dizaine tout au plus). C’est à ce moment précis que tout déconne.

Allez savoir pourquoi, certains prennent l’initiative de gueuler au repli, d’autres de continuer tout droit, d’autres encore de s’arrêter, d’autres enfin de charger. Tout a joué dans les quelques secondes d’hésitation. Il ne fallait pas hésiter. Notre objectif était derrière les flics qui se sont positionnés à l’arrache, et à 1000 dont 500 équipés nous aurions dû charger les flics. Certes, d’aprC3s nos éclaireurs, une 20aine de cars de gendarmes mobiles nous attendaient 500m plus loin, mais là n’était pas la question. On aurait pu aisément enfoncer leur première ligne et si nous étions bloqués plus loin, à ce moment là, selon le rapport de force, on aurait pu se replier, mais seulement à ce moment-là. Car le rapport de force, nous l’avions, largement.

Toujours est-il que l’on continue toujours tout droit, sur le boulevard, traversant une zone de chantiers. Beaucoup se mettent alors à arracher les barrières de chantiers, à les entasser en travers de la route. « Barricades » est crié. Mais le cortège continue et les mini-barricades qui commençaient à se former restent superficielles. On s’engouffre ensuite dans un dédale de ruelles (très dangereux), toujours en entassant des bennes en métal, poubelles et autres ustensiles pour faire des débuts de barricade.
C’est ici un des bémols de notre Block. Malgré notre équipement, notre discipline collective à rester compact et en lignes, notre entraînement pour certains, les infos tournent mal et on ne savait plus trop où aller.

La deuxième erreur fut de s’engager dans la rue du Maire Khuss, là où la semaine passée nous fûmes arrosés de grenades lacrymogènes, au lieu de bifurquer à droite vers la place de la gare dans une rue encore libre d’accès, en courant. Nos éclaireurs nous préviennent que des centaines de flics sont positionnés, lance-grenades et flashball au poing, dans tout le secteur de la gare. Toujours est-il que sur la Rue Maire Khuss, nous sommes rapidement encerclés, des dizaines de cars et rangs de gendarmes mobiles prennent position au bout de la rue, prêts à gazer de nouveau. Les commerçants rangent à la hâte leurs terrasses, les gens quittent les lieux, révoltés par la dictature policière.
Une fois encore, étrangement, on rebrousse chemin vers le centre-ville.

On retourne donc en Bloc sur l’Homme de Fer que nous bloquons, avant de continuer et de bifurquer sur la place Kleber où nous courons après un compte à rebours jusqu’à la rue des Arcades (pourquoi courir à ce moment là ? on s’épuise inutilement).

Puis nous longeons de nouveau les quais en perturbant fortement la circulation, les trams, etc.; comme nous le faisons systématiquement à présent. Ensuite, nous bloquons longuement le carrefour Gallia. Là, de nouveau, beaucoup s’énervent : pourquoi s’arrêter ici ? Alors qu’à quelques centaines de mètres plus loin, il y a la Place Brandt et surtout l’Avenue des Vosges avec d’énormes carrefours vraiment stratégiques à bloquer. Mais nous restons là. Nous sommes encore plus de 600, dont tout le Block équipé.

Les flics arrivent rapidement sur les lieux, avec un déploiement très oppressant : une trentaine de cars, plusieurs lignes de gendarmes mobi les et de CRS s’alignent tout autour de nous, lance-grenades et flashball en main.
Nous nous mettons en carré, au coude à coude. Face à face très tendu. De notre côté, des tirs de fusée sont tirés vers les flics. Eux font un tir de sommation. Le face à face dure 15-20mn. On recule très lentement, en lignes, face aux flics, pour éviter qu’ils nous chargent dans le dos.

Ils avancent également, en rangs serrés, avec tout l’attirail de répression possible. C’est très tendu, mais il n’y aura pas de confrontation.

Effectivement, il aurait été assez stupide de se confronter à cet endroit précis. Cela aurait été différent si l’on avait bloqué l’axe stratégique de l’Avenue des Vosges.

Après un long moment, repli sur le campus où beaucoup sont assez déçus au final : pas de réelle action pour cette journée.

Manif de 14 à 18h donc, suivi de la réunion du Comité de Lutte jusqu’à 20h30 environ.
Nous continuons de préparer les deux Coordinations Nationales (CNE et CNU) qui se dérouleront à Strasbourg ce week-end, et faisons un débriefing de la manif-action avec un débat pertinent sur l’action directe radicale et offensive, la violence politique, etc.

Le bilan est globalement positif, certes, et de loin : nous sommes bien plus organisés, coordonnés, équipés, autodisciplinés qu’à l’accoutumée; nos slogans sont bien plus offensifs encore; nous avons réussi à dévier la manif malgré 40 000 personnes dans la rue, à balader les flics plutôt qu’à nous faire balader; nous avons éviter les arrestations; on a instauré une énorme pression à une semaine et demi du Sommet de l’OTAN; l’idée des barricades commence à tourner; etc.
Néanmoins, l’autocritique est nécessaire, voire indispensable. Et force est de reconnaître que malgré toute cette remarquable évolution, nous avons non seulement manqué l’objectif mais même pas cherché à l’atteindre au moment où il le fallait (pourquoi ?); les infos tournaient mal au sein du Block quand aux itinéraires choisis et aux nouvelles cibles; nous sommes partis trop vite dans le Boulevard. Sachant que nous étions dans le secteur de notre action (gare+autoroute) en vue d’un blocage économique des flux marchands, nous aurions dû ralentir le rythme plutôt que de retourner si vite en ville, trouver rapidement d’autres moyens d’atteindre l’objectif, et tenir des positions en érigeant des barricades (vu le matos qu’il y avait sur place, c’était plus que faisable…)

Prochain RDV dans la rue, mardi 24 mars ?

Sinon, au niveau national : 3 millions de personnes dans la rue, succès total donc. Mais ces traîtres de syndicats-collabos n’ont pas appelé à la grève reconductible et la prochaine manif interpro ne sera que le…1er mai !!!
pourritures de pseudos-sy ndicats sociaux-traîtres !
La Guadeloupe doit bien rire de nous…et ils ont raison.

A bientôt camarades,

g-toto