Il est presque 21 heures avec une copine on est encore sur la place de la Nation ou des baceux en « civils »mobiles et crs commencent à tabasser en s’en donnant à cœur joie, on est à peu prés a la hauteur d’un rade de la place de la nation qui jouxte l’avenue Alexandre Dumas. Ma copine est terrorisée c’est la première fois qu’elle voit des flics aussi haineux et violents.

Soudain on voit les gendarmes mobiles bouger et avancer ca nous permettra de sortir de cette foutue place de la Nation qui s’est transformée en véritable nasse policière, un véritable piège orchestré complètement par la préfecture de police.

Avec la copine on speede (sans pour autant courir) alors coup de chance pour nous deux on arrive à passer et a se faufiler derrière les mobiles, qui partent aussitôt matraquer comme des sauvages et encercler ceux et celles qui ont eus la malchance de se trouver prés de la statue de la « nation » Ouf on arrive à passer mais ma copine a eus très peur mais bon quand on fait 1 m 60 et même pas 50 kg c’est vrai que il y a de quoi flipper quand on voit le gabarit de monstres des mobiles et des baceux.

Prés du kiosque sur le terre plein central les couloirs et la bouche de métro se sont remplies de baceux super violents épaulés par les brutes épaisses des GPSR *1 de la Ratp , les baceux ont déjà gazés et tirés quatre ou cinq coups de flash balls a moins de trois mètres sur de manifestants et manifestantes qui ont tentés de se réfugier par cette saloperie de bouche métro, tout le monde fuit alors cette bouche de métro maudite, du coup il sera très facile comme vous pouvez l’imaginer, à la flicaille d’encercler plus de deux cents camarades qui se trouvaient prés de cette saleté de statue de la « nation ».

La on n’a pas compris alors qu’on se trouve toujours prés de ce foutu rade toujours à l’angle du boulevard Philipe Auguste on voit arriver en plus des renforts de Crs qui pour certains ont l’air complètements bourrés il y en a un qui manque carrément de se casser la gueule en sortant d’une de sa camionnette , comme on se trouve maintenant derrière leurs camionnettes on les voit taper comme des malades sur la place de la nation, sur tout ce qui de prés ou de loin ressemble a un jeune, un Crs apparemment un brigadier s’en prend alors sans raison au patron du café en lui disant ( notez la finesse du jargon de Crs ) « toi tu ferme ton bordel de bistrot de merde ou tu va avoir affaire a nous et à la pref » comme celui-ci fait ce qu’il peut un brin paniqué pour ranger sa terrasse et que pour ce Crs ca ne va pas assez vite, il se prend sans aucune raisons en pleine face un coup de gazeuse lacrymo.

La une petite gamine très courageuse s’approche de cette brute et lui crie dessus « mais il vous a rien fait lui vous êtes complètement cinglé », réponse immédiate du pandore « toi la connasse tu ferme ta gueule, les putes et les salopes dans ton genre faudrait les massacrer ». je crois relire tout les bouquins de Maurice Rafjus en entendant cette horreur.

Les Crs finirons alors par nous repousser (on est encore grosso modo une petite vingtaine) sur le boulevard Philipe Auguste, laissant on le saura plus tard passer derrière nous au compte goutte quelques manifestants les yeux en larmes a cause des lacrymos , certains ont pris des coups de matraques et ont échappés de justesse aux rafles dans les « bétaillères » ( c’est comme ça qu’on appelle leurs cars a rafles de la police a paris) .

Voila ce qu’est la « démocratie » de M…de (excusez la crudité du mot mais j’ai la rage et la haine ce soir) de la Michèle Alliot Marie et de Sarkozy 1er
Voila pour ce témoignage en espérant qu’il y en aura d’autres on peut pas continuer a se faire tabasser et réprimer de la sorte sans réagir, j’invite le maximum de gens qui ont été victimes de violences policiéres ce 19 mars 2009 a Paris comme en province témoigner partout ou il sera possible de le faire, ces violences policières on ne doit plus les passer sous silence

*1 les Gpsr sont les miliciens de la « sécurité » Ratp des brutes épaisses qu’ont voit souvent épauler les flics lors de rafles dans le métro et même parfois prés des bouches de métro.

Un manifestant écœuré