A tout les révolté-es,
après cette journée de ballade au bord de la mer, puis de ballade citadine et nocturne, je me sens fatiqué-e.
Comment expliquer? je suis de toute facon opposé à la manière dont le système fonctionne, comment il est hiérarchisé et les valeurs normes qui y ont courent. Il faut travailler, il faut pointer au chomage il faut jeter ses déchets dans la poubelle, rouler aux biocarburant, prendre des vacances au soleil, être meilleur-es que l’autre, se vendre pour exister, être le plus couillu ou la plus coquette.

Toutes ces conneries je n’y crois pas.
Je crois que je suis né-e dans ce monde, qu’il m’a influencé et que ma personne me dégoute par pleins d’aspects. Que pour me changer et vivre selon le respect de la terre et de l’humain, je ne pourrai le faire en me pliant à toutes ces vérités assénées par les medias penseurs et politiques, ce sont juste des idées de propagandes.

Aujourd’hui je prends conscience ou je me rassure. Je ne suis pas seul. Nous sommes pleins,et partout. Avec des manières différentes, des radicalités différentes, des peurs disparates.

A saint Nazaire, il y avait de 300 à 500 personnes qui ont été présentes pour faire jaillir ce qu’aucun bulletin de vote, ou journal télévisé ne peut faire ressortir.
Le rapport de force existe face aux dominants et leurs chiens de gardes. Il est possible. Et il vaut mieux que de ne rien faire.

Je n’ai qu’une vie et le monde capitaliste, qui produit de la soumission généralisée me rend fou.

Alors pendant deux heures, à saint nazaire, j’ai vu des flammes faire roussir les moustaches des hommes bleus, j’ai vu une joie à la construction de barricades, aux jets de pierre et à la confrontation.

Malheureusement nous n’étions pas bien organisé, les flics nous tenaient à bonne distance et nous n’étions pas soudés, d’un bloc pour les faire reculer et être solidaires.

Plusieurs ont été arrêté-e-s. Ne les lachons pas, manifestons notre solidarité, participons aux rasssemblements….

Ensuite à nantes, je n’ai pas vu ce qui s’est passé.
On m’a raconté, une heure de manifs sans police(ceux ci partis à saint nazaire certainement), une heure à faire exploser tout ce qui nargue notre conscience d’humain-e.
Ces boutiques, et leurs lots de pubs nous vendant le produit de l’exploitation d’autruis au meilleurs prix et avec les plus belles promo(sexistes généralement).

Ces banques qui organisent ce système, et ces agences de voyages qui nous font voyager dans nos pays coloniaux avec le maximum de sureté.

J’ai vu dans les gens l’étincelle. Pour une fois, nous avons agit collectivement, enfin la lutte a permis cette l’explosion.

Car le trois quart du temps c’est d’échanger avec des gens qui partagent les mêmes idées, mais qui préfèrent laisser le temps faire que de rentrer dans la classe des casseurs, des violents et des extrèmistes terroristes.

Enfin après cette manif, le centre ville etait bondés de gens bloqués, (mais joyeux) car il n’avait pas de transports.
Ceratin-es gueulaient contre les casseurs « car la tan avait trouvé son prétexte d’arrêt des trams », alors que c’était les flics qui bloquaient les trams pour mieux faire la chasse aux émeutiers, ils avaient décidés que tout le monde rentreraient à pied.
Controles massifs en primes…
…Ce qui m’est arrivé, à d’autres aussi.
J’ai vu quelques personnes se faire embarquées. Faire une nuit au poste pour
avoir été possiblement présent dans la manif ou détenir un lance pierre en caoutchou ou refuser ces controles trop faciles.

Le rapport de forces est permanent, les révolutions arrivent par cycles, à différents moments. Aujourd’hui la situation leur échappe que cela soit dans leur carotte économique que dans la rue.

Ne croyons pas les paroles de ceux et celles qui créent ce monde capitalodemocratique.

Amies ne vivons plus dans leurs lois, ne vivons plus dans leur normes, leurs propriétés et leur salariat.
Ami-es émeutons nous parceque ces évènements montre à tous-tes que les cadres ne sont pas si difficiles à péter.