L’arrivée du fou Sarkozy, d’abord comme ministre de la Répression sous Chirac, en 2002, puis comme président élu par seulement 39% des Français, en 2007, a sonné le glas des illusions des vrais démocrates. Celui-ci a imposé un Etat policier, un Etat basé sur l’injustice sociale et fiscale, un Etat qui a instauré une justice pour riches. Un Etat, de surcroît, dirigé par des crétins arrivistes et cupides, dont la seule conviction politique est de se faire un max de fric.

Sarkozy a donné l’exemple de façon scandaleuse en multipliant par trois son salaire et les frais de l’Elysée dès son arrivée. Il a exigé qu’on lui achète un Airbus. Il affiche ostensiblement son irrépressible goût pour le luxe et l’argent, pendant que des millions de ses concitoyens tirent le diable par la queue !

Passe-droits, combines, intimidation, agression, insultes relèvent de comportements naturels chez Sarkozy. La malhonnêteté, sous toutes ses formes, est l’empreinte du régime mafieux mis en place. En atteste le retour en grâce d’hommes politiques dont les démêlés judiciaires ne plaident pas vraiment en faveur d’une grande probité : Balkany à Levallois, Carignon à Grenoble, Estrosi à Nice, Mariani, etc.

A l’étranger l’homme est perçu pour ce qu’il est. Le Süddeutsche Zeitung de Munich a écrit de Sarkozy qu’il est « un macho sans scrupule et brutal qui joue avec la peur des gens. »

Honte aux « journalistes »

Globalement, le journalisme français a perdu toute crédibilité. Il n’est plus que l’ombre de ce qu’il devrait être dans une démocratie malmenée. La liberté d’expression n’est qu’une mascarade. Les agents de communication, petits bourgeois et bourgeoises sans talent, pistonné(e)s aux ordres du pouvoir, ont remplacé les journalistes d’antan. Nous leur devons l’incomparable « objectivité » des infos françaises, toutes calibrées pour ne pas gêner le petit caporal !

Dans cette décennie 2000, ces agents, chargés de la propagande sarkozienne, constituent l’essentiel d’un environnement médiatique institutionnel sclérosé et nauséabond, qui confond journalisme et vedettariat. Des chaînes privées à la télé publique confisquée par Sarkozy, tous ces courageux plumitifs sont à la botte de Sarkozy, de peur de perdre leurs avantages et leur statut.

Voilà le triste état du « 4eme pouvoir» ! Heureusement, il reste encore quelques îlots de frondeurs que Sarkozy n’est pas parvenu à mater ! Parmi eux, Les Guignols de Canal+ méritent la palme, et l’info libre (aujourd’hui très menacée) sur internet !

Honte au système électoral français

A cause de règles électorales totalement inadaptées, une minorité de Français a envoyé à l’Elysée un arriviste, dépourvu de toute humanité, aux capacités intellectuelles notoirement limitées, sans grande culture ni envergure, et sans aucun charisme !

Quand un pays est capable de porter un tel individu au pouvoir, il y a lieu d’être très inquiet pour ses habitants et leur capacité de discernement. Quant au Premier ministre Fillon, le psychorigide de service, que Sarkozy traitait de « nul sans aucune idée », bien que d’un tempérament diamétralement opposé, il partage avec son maître la même méchanceté chevillée au corps. La même soif morbide de revanche !

Contre qui ? Eux seuls le savent ! Peut-être contre la nature qui les a fait faits tels qu’ils sont : des êtres foncièrement médiocres qui n’inspirent aucune confiance. Lesquels, en d’autres circonstances, n’auraient eu aucune chance d’occuper le devant de la scène publique.

Honte à la médiocratie française

Ce ne sont pas des hommes bons ! Encore moins des hommes brillants. Ce sont exclusivement des individus égotiques qui, délabrement de la morale publique oblige, ne sont que le reflet d’une population abêtie par 40 ans de télécon. Ils doivent leur émergence à un enracinement du rejet des « politiciens », qui fait s’abstenir de voter un très grand nombre de Français. Lesquels ne reconnaissent plus aucune légitimité à ces policards affairistes.

Dans cette décennie 2000, seuls des hommes et femmes politiques de piètre envergure, expression de la médiocratie française, sont en situation d’occuper les plus hautes fonctions de l’Etat.

Honte aux candidats qui ont fait gagner Sarkozy

Dans l’environnement sociétal et politique de la France d’aujourd’hui, des hommes ayant la carrure d’homme d’Etat n’ont pas leur place. De Gaulle ou Mendès-France n’auraient aucune chance de jouer un rôle de premier plan.

Seuls des candidats peu « consistants », adoubés par les principaux médias aux mains de fortunés propriétaires, portés par la presse people, telle Ségolène Royal, promue « miraculeusement » par des indices d’opinion manipulés à dessein, ont une chance de disputer la phase finale de l’élection présidentielle.

L’émergence inopinée de cette femme de droite, se prétendant socialiste, a coûté la victoire à la gauche, en mai 2007!

Honte aux syndicats collabos

Sur le front syndical, les syndicats sont timorés, à l’exception de quelques-uns, dont Sud et la CGT. D’autres, sont devenus des collabos du régime d’ultra-droite de Raffarin, puis d’extrême-droite de Sarkozy, à l’exemple de la CFDT sous Notat et Chérèque. Ceux-là ont sciemment participé à la casse des acquis sociaux, jetant un peu plus dans la désespérance des centaines de milliers de salariés, déboussolés par l’orientation libérale de ce syndicat.

Aujourd’hui, avec les fermetures d’entreprises, et les licenciements à la chaîne, les faits prouvent à quel point ce syndicat a trahi le monde salarié, non seulement en cautionnant, mais en soutenant un système économique capitaliste qui vient de s’effondrer lamentablement en montrant toute l’inhumanité dont il est par essence porteur.

Honte à l’UMP, un parti de trouillards ignares

« Le style, c’est l’homme », disait le naturaliste Buffon. Il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte très vite de la nature de Sarkozy. Un individu qui, à maintes reprises, a déshonoré la fonction en insultant publiquement ses concitoyens. Un individu d’autant plus dangereux que ses actions sont imprévisibles et dépendantes de son caractère cyclothymique. Chez cet homme, opportunisme et mensonges sont les ressorts de l’action politique. La morale, il s’en fout totalement.

Avec lui, nous vivons dans un pays où le fascisme et la violence dont il se nourrit, de rampant, est devenu réalité quotidienne.
Conséquence : des millions de Français souffrent, depuis mai 2002, avec une très nette aggravation à partir de 2007, des lois iniques votées par les députés de l’UMP, ce parti constitué d’une majorité de trouillards ignares et méchants, aux ordres de leur petit timonier.

Malheureusement, avec la crise aiguë qui marque la fin de la décennie 2000, les dégâts causés à la société française par Sarkozy et Fillon vont être encore plus dramatiques ! Les Français vont-ils tolérer longtemps encore ces imposteurs à la tête de l’Etat ?

Verdi