De fait, aveuglé par sa « toute » puissance médiatique, Sarkozy néglige sa faiblesse politique. Il n’est pas totalement ignorant de son impopularité. Mais, du fait de sa propension à prendre les gens pour des imbéciles, il s’imagine toujours capable, par une pirouette sortie de son génie, de renverser la tendance. Là où il se fourvoie, c’est que le rejet qu’il inspire semble cette fois profond. Ce rejet paraît d’autant plus durable qu’il se généralise au sein de toutes les couches sociales de la population.

Il faut donc s’attendre à ce que ce président affaibli use, dans la lignée des fascistes, de tous les moyens ou subterfuges pour s’accrocher à son pouvoir. Il a déjà mis la main sur la télé nationale et sur la justice. Malgré une assise politique vacillante, son pouvoir, bien qu’ illusoire, conserve une force de nuisance intacte, grâce à son armée de députés godillots ump et udf, prêts à tout voter (et de préférence n’importe quoi !) sur l’injonction de leur petit caporal !

{{Malgré la crise, Sarkozy reste un partisan de la loi de la jungle}}

L’homme reste toutefois prisonnier d’un égo hypertrophié qui lui dicte ses choix. Il n’a même pas conscience de l’overdose que provoque sa présence quotidienne – du matin au soir- dans tous les médias audiovisuels à sa botte et dans les autres, tout aussi peu glorieux dans la servilité au personnage. C’est là, l’un de ses points faibles. Allergique à l’intelligence, il ne supporte pas que quiconque lui fasse de l’ombre. C’est la raison pour laquelle il s’est entouré, à l’Elysée et au gouvernement, d’une équipe de bras cassés arrivistes, pour la plupart incompétents.

Résultat, on « réforme » pour la forme, à tour de bras, à tort et à travers, contre les Français, contre tous les Français, y compris ceux qui ont voté pour lui !
Malgré la retentissante faillite de l’économie ultralibérale, dont ils demeurent les défenseurs acharnés, les Godet, Marseille, Cohen et autres chantres de la loi de la jungle tueuse d’êtres humains, demeurent des phares du régime pétainiste en place. Quel « admirable » modèle de gouvernance ! Quel « bel » exemple pour les Français que ce président, familier de l’insulte gratuite, qui se croit indispensable en tout !

{{La religion de Sarkozy : le fric}}

D’aucuns le disent malin, mais pas très doué, ni très cultivé ! Dans nombre de pays étrangers, où l’on a pris la véritable mesure de la crise financière et économique, on se marre sous cape de voir cet agité du bocal avec ses « mesurettes » se prendre pour un « empereur » ! En attendant, l’homme sait ce qu’il fait. Son sort seul l’intéresse. Tout le reste ne lui sert que de prétexte pour « briller », pour se rassurer sur sa « grandeur ».

Tel le rat dans le fromage, il profite un maximum de sa situation de chef d’état pour se faire du fric et envisager de s’en faire un maximum. L’argent est sa religion ! Le Palais de l’Elysée en est devenu la chapelle. N’a-t-il pas multiplié par trois son salaire et le budget de l’Elysée dès son arrivée ! Lui, qui devrait être le premier serviteur de l’Etat, est au contraire le premier à se servir de l’Etat sans vergogne pour ses propres intérêts et sa gloire. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe !

{{Sarkozy : un fort en gueule, inefficace brasseur de vent}}

En réalité, ce président, qui se targue d’être hyperactif, n’est qu’un brasseur de vent inefficace. Un fort en gueule, sans pensée politique profonde, qui, pour se faire élire, a embobiné des milliers de jeunes crédules, lesquels n’avaient pourtant rien à espérer de lui ! Ils s’en rendent compte maintenant, mais un peu tard !
Il n’en demeure pas moins que seulement 39% des Français, en âge de voter le 6 mai 2007, ont effectivement choisi Sarkozy. D’où le lourd malaise latent depuis son arrivée.
Cette situation met une fois de plus en évidence l’inadaptation du système électoral français, dès lors qu’il permet l’avènement d’un homme largement minoritaire dans le pays et, de surcroît, aussi peu estimable!

{{{CITATIONS}}}

Voici quelques exemples des frasques d’un personnage, indubitablement à la hauteur de lui-même, à défaut de l’être de sa fonction.

{{Egal à lui-même…}}

En février 2007, dans un hôtel à La Réunion :

-{{« Je serai un président comme Louis de Funès dans le Grand Restaurant : servile avec les puissants, ignoble avec les faibles. J’adore ! »}}

{{Respectueux des gens…}}

Réponse à un visiteur qui refuse de serrer la main de Sarkozy, au Salon de l’Agriculture, en février 2008 :

-{{« Casse-toi alors, mais casse-toi alors pauv’con ! »}}

A l’occasion d’une visite dans un centre de surveillance et de sauvetage des côtes bretonnes, en mai 2007 :

-{{ « Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte ! »}}

En novembre 2007, au cours d’un voyage en Bretagne (décidément, il n’aime pas les Bretons…) :

– {{Nicolas Sarkozy : « Je vous amène le beau temps. » }}
– {{Réplique d’un pêcheur : « En Bretagne, il pleut que sur les cons. » }}
– {{Nicolas Sarkozy : « Et bien, il doit pleuvoir souvent ! » }}

{{Désintéressé…}}

Citation dans Le Point, Paris, 3 juillet 2008 « Sarko off » :

– {{« Alors moi, en 2012, j’aurai 57 ans, je me représente pas. Et quand je vois les milliards que gagne Clinton, moi, j’m’en mets plein les poches ! Je fais ça pendant cinq ans et ensuite je pars faire du fric comme Clinton. Cent cinquante mille euros la conférence ! »}}

{{Verdi}}

{{[Vive La Liberté->http://vive.laliberte.chez-alice.fr]}}