Lundi 23 février, nous apprenons par téléphone que la préfecture ne nous recevra pas Mercredi 25 comme nous l’avions demandé mais nous renvoie à une hypothétique date de rencontre dans les quinze jours qui viennent.

Ceci est intolérable. Pendant ce temps là, les personnes primo-arrivantes vivent les pires difficultés à pouvoir enclencher les démarches de demande d’asile : refus en préfecture de la domiciliation GASProm pour retirer son dossier de demande d’asile, refus de prise en charge des familles par le Samu-Social….

Pour les organisations, cette nouvelle manœuvre préfectorale n’a d’autre but que de précariser encore plus les personnes étrangères déjà fortement mises à mal dans la politique actuelle et de les limiter dans l’exercice de leurs droits. Dans le même temps, attaque également le GASProm dans ses activités, joue la « guerre des nerfs » en refusant d’apporter des précisions officielles à l’association, tente de déstabiliser le mouvement de solidarité avec les personnes immigrées.

Les organisations rappellent que l’entrevue demandée à la préfecture permettrait de clarifier les flous existants (du moins c’est les souhait des organisations signataires) et souhaitent être reçues dans les plus brefs délais par une personne réellement habilitée à décider de l’avenir de l’agrément du GASProm et de sa rapide acceptation.

AC !, ASAMLA, Attac 44, Cimade, CGT, CNT, Créagir, CSF, Collectif Enfants Etrangers-Citoyens Solidaires, Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef, Collectif nantais Romeurope, Comité de soutien à une famille kosovare, DAL 44, Emmaus 44, Espace Simone de Beauvoir, Femmes Solidaires, Fraction Etincelle de LO, GASProm-ASTI, LDH, Logis Saint-Jean, Les Alternatifs, Les Verts, Médecins du Monde, MRAP, NPA, No Pasaran, Parti Communiste Français, Pastorale des Migrants, Repaire/Là-bas si j’y suis, SAF, SMG, Sud animation 44, Sud Etudiant-e, Solidaires, Survie 44, UCIJ Nantes, UNEF, Washma-ATMF