En effet, d’après les informations dont nous disposons actuellement, ces groupes de circonstance s’apprêtent à lancer une campagne appelée  » Ni Casino, ni Unedic, ni RSA » dans plusieurs ville en France.

Divers collectifs de précaires auraient auraient opté pour une autre tactique. Ils ne tiennent plus tant à obtenir des marchandises par un accord à l’amiable, comme ce fût le cas en décembre. C’est animés d’un esprit de suite inexplicable que ces nouveaux regroupements auraient décidés, au moment où nous atteignons 9,4 % d’augmentation annuelle du Chiffre d’Affaires, de diminuer ce chiffre d’affaires. Il s’agiraient pour eux, non seulement d’obtenir le retrait des plaintes déposées, mais de rendre coûteuse la non indemnisation du chômage et l’instauration du RSA qu’ils considèrent comme des agressions. Ces idées aussi simplistes et déplacées qu’inefficaces risquent d’avoir des effets réels.

Bien que le gouvernement annonce aussi souvent que possible des mesures sociales, toutes les marques du groupe pourraient être touchées : Franprix, Monoprix, Leader Price, Casino et Géant Casino, Spar.

Dès que de telles perturbations, diffusion de tracts, pique nique ou blocage des caisses, se produisent, veillez donc à

– Appeler la police
– Filmer en continu d’éventuels manifestants
– Prendre contact avec la direction du groupe.

Frédéric Saint Geours, pour le CA du Groupe Casino, l’UIMM et, par délégation spéciale l’UNEDIC