Depuis mardi 10 février, les étudiants de l’UFR lettres d’Angers bloquent la faculté.

Ils dénoncent les réformes en cours : réforme du statut des enseignants chercheurs, réforme sur le financement des universités, mastérisation de l’enseignement primaire et secondaire (fermeture des IUFM).

Plus globalement, nous pensons que l’ensemble du service public et de l’éducation est gravement menacé.

C’est pourquoi un comité de mobilisation se réunit tous les jours pour réfléchir à comment s’organiser, comment trouver des modes d’action, dans l’optique de faire reculer le gouvernement.

Il est important de préciser que c’est lors de ce comité de grève (tous les jours à 18h, amphi J, fac de lettres) que s’organise le déroulement des AG, AG qui ont pour but d’informer, de débattre, et d’appeler à la mobilisation.

La question du blocage prend une part très importante dans les débats, car une fac bloquée signifie qu’il n’y a aucun cours de dispensé.

Nous avons plusieurs raisons de revendiquer le blocage comme un outil de lutte indispensable.

Sans blocage, les étudiants voulant se mobiliser sont pénalisés (notamment les boursiers), car la grève c’est chouette mais cela ne fait pas consensus chez tous les enseignants…

Le facteur le plus important à prendre en compte, à nos yeux, reste le temps.
Bloquer une fac ne veut pas dire la fermer.
Bloquer la machine des cours débloque du temps pour se réunir, réfléchir, découvrir, comploter, contester, lutter.
La Fac n’est pas morte, elle reste un lieu de réflexion, d’action.
Des débats et projections seront régulièrement mis en place.
Aujourd’hui jeudi 12 février, une AG s’est tenue en Lettres, le blocage a été voté à mains levées, car quasi consensus : la fac ne réouvrira pas ses portes aux cours d’ici la prochaine AG, à la rentrée.
Cette AG aura lieu mardi 24 février à 11h30 amphi A.

Viendez nombreu-x-ses.

Non, viendez tou-te-s.

Nous attendons un max d’étudiants pour la rentrée,
vacances ou pas,
le gouvernement on lui rentre dedans.