Pour arracher le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, l’abrogation de la loi LRU,
le retrait de la mise en cause des concours d’enseignement
Il faut la grève générale de l’enseignement supérieur et de la recherche !

À Rennes, Toulouse, Caen, Nantes, Bordeaux, Paris, Strasbourg, Aix, Orléans, Lyon… des enseignants-chercheurs, des étudiants des universités, des IUFM, des IUT ont voté la grève et entamé le combat contre la politique universitaire du gouvernement.

Mais pour gagner, ce n’est pas de grèves au pluriel, de grèves faculté par faculté dont ont besoin les enseignants, les étudiants, tous les personnels de l’enseignement supérieur. Pour sentir partout la force de la grève,
face à l’offensive nationale que le gouvernement déchaîne, il faut une riposte nationale :

Dirigeants du SNESup, de la CGT, de FO, de l’UNEF… appelez clairement, maintenant, à la grève générale de l’enseignement supérieur jusqu’à satisfaction des revendications !

Alors que la ministre Pécresse manoeuvre pour faire avaliser le démantèlement de la recherche publique, la casse des statuts, le seul « code de bonne conduite » qui vaille, c’est de rompre toute discussion, toute concertation avec le gouvernement, de l’isoler.

Dirigeants des syndicats, refusez d’amender les plans du gouvernement Sarkozy-Pécresse !

Les assemblées générales ont voté l’exigence du retrait des décrets et des contre-réformes ; la coordination nationale réunie les 22 janvier et 2 février a affirmé le même objectif. Alors, ni « moratoire », ni réécriture !

Dirigeants des syndicats, boycottez toutes les instances de participation à la mise au point et à l’application des attaques contre l’enseignement

et la recherche publique ! Ne discutez pas avec la médiatrice de Pécresse et Sarkozy !

Dans chaque UFR, dans chaque IUFM, dans chaque IUT, chaque labo, organisons les comités de grève élus et responsables devant les assemblées générales, afin que ni les revendications, ni la conduite du mouvement n’échappent pas celles et ceux qui le mènent. Coordination nationale des délégués élus pour centraliser la bataille !

Le 12 janvier, plusieurs milliers de lycéens et d’enseignants ont manifesté contre Sarkozy quand il a réaffirmé à Saint-Lôôles suppressions de postes et son projet contre les lycées.
Deux millions et demi de travailleurs et de jeunes, parmi lesquels des centaines de milliers d’enseignants et de jeunes en formation, ont fait grève et manifesté le 29 janvier contre la politique du gouvernement. Le 5 février, des milliers d’enseignants-chercheurs et d’étudiants ont manifesté contre Pécresse quand elle est venue inaugurer l’université de Strasbourg.

Il est possible d’infliger une défaite au gouvernement, de lui faire ravaler son budget, ses suppressions de postes, sa volonté de disloquer les statuts, de soumettre l’université au profit.

C’est le moment, dirigeants du SNESup, de la CGT, de FO, de
l’UNEF…, appelez à la grève générale de l’enseignement supérieur
jusqu’à satisfaction des revendications !

9 février 2009