Le rendez vous est fixé le vendredi 7 Novembre 19h à l’usine LU (derrière la billeterie) pour cette action intitulée « recouvrement des espaces publicitaires ». Penser, pour tout ceux et celles qui veulent participer a cette action, à amener peinture, marqueurs, colle…

Ci-joint le tract qui sera diffusé pour cette action, il reprend globalement celui par paris. avec quelques modifications.

« NOUS, enseignant(e)s, chômeurs(ses), chercheurs(es), intermittent(e)s, personnel de santé, archéologues, précaires, fonctionnaires, étudiant(e)s, architectes, urbanistes, informaticiens, etc. lançons solennellement un appel à un acte de réappropriation sociale. En France, l’exploitation marchande de nos « biens comuns » (eau, éléctricité ; semences….), les différentes réformes du gouvernement (retraite, sécu…), les suppressions d’emplois… nous dessine un triste avenir. L’école sera livrée aux marchands, la médecine deviendra « à plusieurs vitesses », le vivant propriété intellectuelle des multinationales, la culture calibrée pour un public formaté, le règne de la lutte de tous contre tous … Les obstacles au commerce (gratuité, solidarité, coopération sociale, droits sociaux, services publics…) vont disparaître progressivement sous la pression de l’OMC et de d’autres institutions (multinationnales, gouvernants…).

Face à cette main-mise du commerce et de ses principes (concurrence, marché…) sur tous les les aspects de nos vies, nous déclarons publiquement que nous allons attaquer le carburant de cette marchandisation : la publicité. Elle envahit nos espaces publics, la rue, les métros, la télévision. Elle est partout, sur nos vêtements, sur nos murs, sur notre petit écran. Résistons avec des moyens créatifs, pacifiques et légitimes. Nous nous proposons de recouvrir systématiquement les panneaux publicitaires de nos villes et de nos campagnes, sans endommager l’environnement, mais au contraire en les réinvestissant de sens, en créant la surprise.

Retrouvons-nous en petits groupes de dix à vingt personnes, en plusieurs endroits des villes et des villages ; rencontrons nous pour nous réapproprier l’espace public par un geste collectif et joyeux de protestation face à la privatisation du monde.

Nous appelons toutes et tous à venir nous rejoindre dans ce combat contre la marchandisation des esprits, de la culture et du monde. »