Monsieur Nicolas SARKOSY
Président de la République
Palais de l’Elysée
55 r Fbg St Honoré
75008 PARIS

Monsieur le Président de la République française,

La situation de totale précarité et d’abandon dans laquelle je me trouve depuis plus de quinze mois m’oblige à vous écrire pour solliciter auprès de vous l’autorisation de permettre aux services médicaux de m’assister pour mettre fin à mes jours dans le respect de la dignité humaine qui devrait être la mienne.

Je suis en effet atteint depuis 1986 du syndrome de MALAN, maladie orpheline pour laquelle je suis le second cas avéré et reconnu.

Cette pathologie, que j’ai développé suite à une intervention médicale prescrite et nécessitée par un accident du travail, a entraîne de très graves conséquences sur mon état de santé, à un point tel que j’ai été reconnu victime d’un handicap incapacitant à 95 `% par la COTOREP.

Malgré la totale dépendance entraînée par cette maladie et mon très grave handicap, la Commission des Droits et de l’Autonomie des personnes Handicapées de la Côte d’Or, a supprimé unilatéralement en Octobre 2007 les aides dont je bénéficiais autre titre de la compensation de mon handicap.

Mon état de santé ne me permettant pas d’assurer un emploi, je suis depuis 15 mois sans ressources, seul dans un appartement non adapté à mon handicap, délaissé et honni par ceux là même dont la mission de service public devrait être de me protéger.

Mon médecin a, depuis mon abandon par la collectivité, constaté une forte aggravation de mon état de santé, conséquence directe de cette situation d’abandon et d’une absence de soins appropriés faute de pouvoir en assurer le financement.

Ne voulant pas continuer cette lente descente aux enfers dont l’inexorable aboutissement sera mon agonie dans l’abandon et la déchéance, rongé par la maladie et l’isolement, j’ai souhaité vous faire part de mon intention de mettre à mes jours dans des conditions minimales de dignité et médicalement assisté.

Je vous supplie d’accéder à ma demande pour me permettre de partir réconcilier avec la vie et la République.

Certain que votre Humanisme et votre compassion sauront se substituer dignement à la maltraitance et aux manquements criminels que les services de la Maison Départementale du handicap de la Côte d’Or me fait subir sadiquement depuis plus de 15 mois en profitant de mon extrême faiblesse pour s’exonérer de ses obligations et du respect de mes droits créances constitutionnels, j’espère que vous accéderez rapidement à ma demande, et vous prie de recevoir, Monsieur le Président de la République Française, l’expression de ma confiance désespérée en vous pour faire respecter l’esprit de notre Constitution et me permettre de finir mon existence dans des conditions minimales de dignité humaine.

Alain COCQ
0371196056
alain.cocq@numericable.com