En fait, tous les problèmes se sont aggravés et d’importants préjudices nouveaux s’y sont ajoutés, comme la traite des femmes. La légalisation de la prostitution ne fait pas qu’échouer à réduire les préjudices liés à la prostitution. Elle crée de nouveaux et graves préjudices en suscitant une culture prostitutionnelle. Quand la prostitution de bordel est légalisée, le comportement prostitutionnel des hommes est normalisé. La prostitution acquiert une place ordinaire et routinière dans la culture, et filles et garçons, femmes et hommes sont éduqués à trouver acceptable le comportement des acheteurs – 60 000 hommes par semaine à Melbourne, en 1998. La culture que crée la prostitution légalisée a des effets délétères sur le statut et les conditions de vie de l’ensemble des femmes de la société.

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– « Dix raisons pour ne pas légaliser la prostitution », par Janice G. Raymond.

Alors que des États envisagent de réglementer et de dépénaliser l’industrie du sexe, Janice G. Raymond expose ici les effets de la légitimation de la prostitution en tant que « travail », qui ne donne pas plus d’autonomie aux prostituées, mais renforce l’industrie du sexe. Lire l’article

– « Légitimer la prostitution en tant que travail – L’Organisation Internationale du Travail (OIT) appelle à la reconnaissance de l’industrie du sexe », par Janice G. Raymond.

Janice G. Raymond analyse un rapport controversé de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’agence officielle du travail des Nations Unies, publié en 1998, qui appelle à la reconnaissance économique de l’industrie du sexe. Elle répond en détail à tous les arguments courants. (On peut télécharger cette analyse en format rtf depuis le site).

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DOSSIER INTÉGRAL SUR LA PROSTITUTION (plus d’une trentaine d’articles)

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