G8 procés d’une française (suite)

De quoi a peur la justice italienne ?

Suite aux événements du G8 2001, Valérie V. comparaissait ce jour à Gênes pour  » destruction de biens publics appartenant à la collectivité, violence à agent et résistance aux forces de l’ordre  » voir contribution http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=1541

Tout semblait prêt ce matin, les plaignants pour le volet « violence à agent », 2 carabiniers et leur avocat, l’inculpée, Valérie, avec son avocat, 2 témoins venus de France, un interpréte, et beaucoup de journalistes de la presse locale et nationale …
Mais après une attente de …3 heures, tout ce petit monde s’est entendu dire que le procès était reporté au 10 février 2004 ! motif invoqué : absence d’interpréte, celui-ci s’étant en effet volatilisé durant la matinée…

Nous noterons 2 faits sur ce contretemps qui mets à l’épreuve les nerfs de l’inculpée toujours ignorante de son sort et par la même, ne sachant pas si elle pourra témoigner dans les procès contre la police, la disponibilité des témoins contraints à des allers retour France -Italie à leur frais …

D’abord, bien que Valérie ait été arrêtée dans la zone rouge, elle n’est pas inculpée de violation de zone militaire… Si l’on peut se réjouir de l’allégement des charges, on peut être sûr que ce n’est pas par générosité que l’appareil judiridico-répréssif renonce à cette accusation : les autorités ont eu toutes les peines du monde à éviter le procès pour « illégalité de la zone rouge », et il faut croire qu’il n’ont pas pris toute les précaution juridique nécessaire avant de transformer une ville entière en zone militaire, même temporairement…

Ensuite que la juge saisie de cette affaire a été désignée au dernier moment . celle-ci était une juge stagiaire et l’affaire de ce matin devait être … sa première affaire !

On sait que les administrations sont capables de ce genre de bévue, mais rien n’empéche de penser que l’enjeu de ce procès a peut-être fait un peu peur à la juge novice… et que certains ont voulu se débarrasser de la « patate chaude »…

Genova Libera !