La mort de Brad Will, ou comment déterrer un mort à travers le mensonge

Le gouvernement de l’État de Oaxaca nous invite au gala des clowns, des clowns du fédéral comme la PGR (Procureur générale de la République), le juge clownesque Luis Salvador cordero Colmenares, celui qui est le chef de la blague, soit Ulises Ruiz Ortiz, et tous ces clown obéissants. La farce est que, selon la version officielle, se serait l’APPO (Assemblé Populaire des Peuples de Oaxaca) qui aurait assassiné le journaliste indépendant Brad Will, du réseau Indymedia, alors que les images qui sont accessibles un peu partout…

Le vidéo est entre autre dans Youtube montre très bien les balles qui sont tirés depuis 35 à 40 mètres par des paramilitaires priiste de Santa Lucia del Camino. Tous les témoins ont été constamment harcelés par le gouvernement pendant le temps du procès, victimes de filatures d’écoutes électroniques, d’intimidations et maintenant, selon la version officielles, se seraient ceux qui ont transporté le corps qui seraient les assassins. La Commission nationale des droits humains s’opposent à la position de la PGR. mais le gouvernement ne la prend pas en compte.

Depuis quand quelqu’un qui supporte un mouvement populaire est assassiné par le même mouvement populaire? Seul un clown avec des trucs de prestidigitations peut faire apparaître un lapin dans son chapeau, mais le gouvernement priiste de URO peut mettre un mensonge dans son chapeau et le transformer en vérité.

Juan Manuel martinez moreno est en ce moment en procès pour un homicide que le gouvernement à commis, quatre autres personnes sont sous la menaces d’êtres arrêtées si le gouvernement les trouvent, dont Miguel Cruz du CIPO-RFM (Conseil Indigène Populaire de Oaxaca- Ricardo Flores Magon). Il s’agit d’une stratégie claire pour intimider le mouvement et l’aile radicale qui ne négociera pas avec le dictateur et ses marionnettes; avec eux la farce ne passe pas.

Il faut noter que, pour comprendre le contexte, la direction syndicale de la section 22 à changée et que cette nouvelle direction provient de la base des profs qui est combattives. Cette force syndicale représente 70 000 professeurs et professeures.

En ce moment les profs se battent pour récupérer leurs places prise par la section 59 (section imposée pendant le conflit en 2006 par Ester Elba Gordillo, chef clownesque de la SNTE), syndicat traitre qui récupéra 1500 écoles en 2006. En plus les profs sont en train de se battres avec le reste du mouvement sociales contres les injustices et la répression dont le peuples de Oaxaca souffrent, en plus de se solidariser avec la lutte de Morelos. Cette automne va être chaud à Oaxaca.

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