i nous assistons très clairement à la liquidation, par le gouvernement, de l’accueil d’urgence des réfugiés, c’est aussi l’ensemble du dispositif d’accueil et d’accompagnement des réfugiés et demandeurs d’asile qui est attaqué. Aujourd’hui déjà, les financements ne sont pas accordés pour des besoins aussi vitaux que la nourriture ou la santé. Pour 2009, le budget national ( http://cgtaddsea.wordpress.com/2008/09/27/budget-2009-e…gies/ ) de l’ensemble du ministère de l’immigration enregistre une baisse de 15,7%, baisse d’autant plus inquiétante que si ce budget prévoit une hausse de l’enveloppe concernant entre autres les Centres de Rétention Administrative ( http://cgtaddsea.files.wordpress.com/2008/09/centre-de-…m.pdf ) et les expulsions (436 millions contre 414 l’an dernier), le budget « accueil et accès à la nationalité », lui, subit une diminution drastique (77,8 millions contre 195 millions dans le budget 2008).

Au delà des questions d’emplois, c’est bien l’ensemble du service public d’accueil des réfugiés qui est remis en cause, et, au-delà, le droit effectif à l’asile politique. Nous rappelons que ces dernières années, le droit d’asile a été largement attaqué, tant par les politiques européennes que françaises, comme la mise en place d’une liste de pays dits « sûrs », où l’on trouve la Géorgie (actuellement en situation de guerre avec purifications ethniques) ou le Mali (où malgré la législation, 91% des femmes subissent l’excision). Nous rappelons que les demandeurs d’asile sont des citoyens du monde qui cherchent à fuir le chaos des guerres et la terreur des bandes armées, qu’ils viennent du Caucase, des pays issus de l’ancienne Yougoslavie, du Moyen-Orient ou d’ailleurs, des militants et des militantes menacés par des régimes dictatoriaux, des femmes ou des victimes du racisme qui voudraient ne plus subir de discriminations.

Nous refusons cette politique de destruction du service public d’accueil des réfugiés.

Nous demandons que les financements soient maintenus et accordés afin de maintenir les postes et d’offrir un accompagnement de qualité aux demandeurs d’asile.

– Nous demandons à toutes les organisations syndicales, associatives ou politiques, et au-delà à toutes les personnes qui refusent que le droit d’asile ne soit plus qu’un vain mot à signer et faire signer la pétition ci-jointe et à envoyer des courriers et/ou communiqués à la DDASS et à la Préfecture pour dénoncer la baisse voire la suppression des financements destinés aux services d’accueil des réfugiés :

Monsieur le Préfet
8 bis rue Charles Nodier
25035 Besançon Cedex
Fax : 03 81 83 21 82
prefet@doubs.pref.gouv.fr
courrier@doubs.pref.gouv.fr

Monsieur le Directeur de la DDASS
La City
3 avenue Louise Michel
25043 Besançon Cedex
Fax : 03 81 81 54 92

Merci de nous envoyer une copie de vos courriers et communiqués à CGT-ADDSEA@orange.fr ou à une autre section syndicale de l’ADDSEA.

– Aux salariés des autres CADA du territoire et leurs organisations à prendre contact avec nous pour que nous puissions organiser la riposte à l’échelle du pays.
Les sections CFDT, CGT, FO et SUD de l’ADDSEA
Télécharger le tract :
http://cgtaddsea.files.wordpress.com/2008/10/cada_tract.pdf
et la pétiton :
http://cgtaddsea.files.wordpress.com/2008/10/cada_petit…n.pdf

Pétition en ligne :
http://www.mesopinions.com/Contre-la-casse-du-service-p….html