on arrive il est 9H30 a peu près.
On trouve une trentaine d’ouvrier-e-s qui tienne le piquet de gréve devant un feu de pallette. Illes attendent des infos, un ultimatum à 10H a été donné pour des négociations… Les flics viennent nous dire que l’avion du patron d’helveticast (le propriétaire de l’entreprise) devrait attérir vers 10H. Illes décident donc de repousser l’ultimatum une première fois pour 13H.

Du coup on commence a parler avec certains. L’un d’entre eux nous fait visiter la boîte, il nous explique le boulot de fondeur, les dangers…. Il nous parle des risques, des maladies professionnelles (amiante, cancer, schlérose en plaque, maladie de peau, respiratoire…), il nous parle des accidents aussi, de plus en plus fréquent avec le matériel qui n’es tpas renouvellé, et les taches de plus en plus nombreuses, ce qui n’est pas compatible avec les cadences demandé. Les récits s’enchaine les copins qui se sont fait arraché les doigts dans la machine, le pote qui s’est pris du metal en fusion dans le dos, celui qui a eut un arrét de 9 mois et a été opéré des yeux à cause du boulot… et puis aussi ils nous parlent des pétages de cable et des raisons de celle ci.
Il faut dire que la boite est sous pression. Helveticast est le propriétaire actuel (de nombreux changement ces dernières années). Ils ont acheté la boite 200 000€. Les stocks présent dans les entrepots avait une valeur de 1 200 000 € ! Ensuite en décemble il y a eut un premier plan social, passant le nombre de salarié du site de 130 à 91 personnes. Suite à un plan social la boîte a reçu 700 000 €, qui n’a pas été reversé au salarié-e-s, et qui ont même disparu des comptes.
Aujourd’hui c’est 20 nouveau postes qui passe à la trappe. Or le carnet de commande est plein pour avril mai. Du coup le CE propose un chomage partiel qui permettrait aux personnes de retrouvé leur poste avec les nouvelles commande. Car il faut savoir qu’à 70 la commande n’est pas selon notre guide réalisable. Du coup ils risquent de ne pas pouvoir y répondre et du coup de perdre ce client. Bref ce qui se dessine c’est la fermeture de l’usine. Le propriétaire en gros ramasse les tunes, et fait en sorte de fermer la boîte.
Le conflit a démarré depuis quelques jours, et la première revendication est de discuter de ce plan social… hors le patron est incontactable, les salariés des bureaux ont déserté l’usine depuis un moment. Brf comment discuter quand on est tout seul. Du coup illes ont décidé-e-s de bloquer leur stock, à plusieurs reprise des camions sont venus pour les prendre, mais ils sont à chaque fois reparti vide. Lassé du silence et près à tout illes ont donc décidé de placer ce butin de 13000 piéce de moteur de camion sur le parking de l’entreprise, tout ça ornait de bouteille d’essence et d’une vingtaine de bouteille de gaz.

13H pas de nouvelles… après une rapide AG la majorité vote la mise en place de l’appareil explosif. La tension est très forte.

14H attente pas de nouvelles

15h pas de nouvelles… rien… on commence à sentir une certaine lasssicude qui prend le pas sur la haine.

15H30 un communiqué de la direction sort. Ils disent qu’ils ne parleront pas avec des personnes masqué (personne ne l’est) qui menace de tout faire exploser. Ils disent qu’ils sont très inquiet de leur relation avec leur client (volk wagen – man) qui va pas tarder à devoir bloquer leur chaïne de production par manque de piéce.

16H La tension remonte. Le CE part se réunir dans les bureaux, les flics en civil déboullent prennent des photos.

16h30 on apprend qu’une dizaine des flics sont équipé de bouclier dans une rue paralèlle.

17h30 toujours pas de nouvelles du CE, les trentaines d’ouvrieres qui sont devant la boïte patiente…. les journalistes sentant la merde sont tous là, avec leurs questions outrageante, provocante… Ils parlent entre eux de cette histoire, de cette lutte comme si c’était qu’un torchon…
Des pontes de la CGT locales déboulent… et rentrent en contact avec les gens du CE….

18h30 on apprend qu’une AG est annoncé à 20H. à cette AG un nouvelle ultimatum est fixé pour la mi-journée du 23/9.

à l’heure ou j’écris ces lignes j’apprend que le mouvement est arrété depuis ce soir… plus d’info sur le déroulement de ce mardi bientôt.