Cette nuit du 21 avril 2008, dans les rues de Paris, deux bornes biométriques ont été fracassées à coups de burin. La première gardait l’entrée du CRDP, au 37 rue Jacob ; l’autre servait à actionner le rideau de fer du café Le Candide boulevard Voltaire.
Cette action a été perpétrée par des nostalgiques de la Commune, qui constatent avec désarroi que le service public d’Etat et le commerce privé mènent le même combat pour rendre ces technologies concentrationnaires acceptables, banales, quotidiennes.
Nous invitons les documentalistes du CRDP et les cafetiers à refuser de collaborer à la mise en place de la biométrie, qui encode notre anatomie (empreintes de la main, iris de l’oeil…) dans des fichiers informatiques.
Refusons les technologies qui font de nous des objets, des marchandises, des numéros.
Refusons les papiers d’identité biométriques et la gestion de nos vies par l’électronique et l’internet.

Quelques opposants à la biométrie