Le président de l’université de Nantes ( LECOINTE : démagogique avant d’être élu , ferme après , voir fermé )
dispose désormais d’une grande liberté de manœuvre par rapport aux recrutements des personnel-le – s
IATOS et des enseignant- e – s chercheurs-ses. Il peut créer autant d ’emplois précaires qu’il le désire ,
y compris pour la recherche :

– « Le président de l’université peut recruter pour une durée déterminée ou
indéterminée : […] des agents contractuels pour assurer des fonctions
d’enseignement et de recherche […]. »

Il peut aussi mettre son véto au recrutement d’un- e enseignant- e :

« Aucune affectation ne peut-être prononcée si le président émet un avis défavorable motivé»

Il peut maintenant donner des primes:

« le président est responsable de
l’attribution des primes aux personnels qui sont affectés à l’établissement ».

Celles-ci étaient avant décidées par des pairs au niveau de la CNU et des conseils scientifiques dans les universités.
Il y a un risque réel de clientélisme et donc de mise en concurrence des enseignant- e – s- chercheurs- ses pour la course
aux primes. Les primes peuvent aller de 250 euros pour un-e Maître-sse de conférences jusqu’au double pour un- e prof 1ère classe .