Pour une organisation unitaire regroupant tous les étudiants en lutte !
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes étudiantes/lycéennes
Pour une organisation unitaire regroupant tous les étudiants en lutte !
L’absence d’une organisation étudiante unitaire de lutte à l’échelle nationale a été préjudiciable pour le mouvement en cours contre la LRU :
• une telle organisation aurait pu lancer une campagne massive dès la parution du rapport Hetzel en octobre 2006, préparant efficacement les étudiants au combat inévitable contre la LRU
• une telle organisation aurait pu impulser partout, de manière coordonnée et en surmontant les divisions syndicales/politiques existantes, des perspectives concrètes pendant la mobilisation : auto-organisation, grève, blocage, convergences interprofessionnelles, etc.
Sur la lancée de la LRU, Sarkozy et son gouvernement programment déjà de nouvelles attaques contre la Licence et le statut des personnels, et de façon générale, contre l’ensemble des travailleurs (flexibilisation du marché du travail, retraites, etc.)
Il est donc nécessaire de pérenniser, sous la forme d’une organisation unitaire de lutte, les comités de lutte existant actuellement dans les facs mobilisées, en les coordonnant à l’échelle nationale (de la même manière que les Coordinations nationales actuelles). Une telle organisation dépasserait en les regroupant les structures de lutte existantes et accueillerait massivement des étudiants non encore organisés. Si une telle organisation voyait le jour, elle serait indiscutablement un instrument très efficace pour résister aux prochaines attaques de Sarkozy.
D’ores et déjà, cette proposition d’une organisation unitaire de lutte a été adoptée par l’AG de Paris VII, et sous une forme proche, par l’AG de Marseille Saint-Charles (voir motions ci-dessous). Elle a également été débattue lors de la Coordination nationale de Toulouse du 15/16 décembre et a recueilli le vote de deux délégations (Paris VII et Toulouse III) sur les quinze présentes, les autres délégations n’ayant pas pris part au vote car la question n’avait pas été posée préalablement dans leur AG. Elle sera donc redescendue dans les AG et rediscutée à la prochaine Coordination nationale.
Nous appelons les AG et des comités de lutte de toutes les facs à ouvrir la discussion sur cette organisation unitaire (sa forme, son contenu – qui pourrait partir des appels des précédentes Coordinations nationales, son calendrier,…) et à mandater des délégués à la prochaine Coordination nationale sur la base de cette discussion.
Nous appelons toutes les structures de lutte existantes, notamment les syndicats et les fédérations syndicales étudiants (FSE, SUD-Etudiant, TUUD, CNT, AGEN, AGEC, SEUL,…) à participer pleinement à cette initiative.
Extrait de la motion adoptée par l’AG des étudiants de Paris VII
L’AG de Paris VII considère qu’une nouvelle organisation étudiante de lutte, regroupant tous les étudiants qui participent au mouvement en cours, qu’ils soient déjà organisés ou non, sera un instrument très important pour résister aux futures attaques du gouvernement de Sarkozy contre l’Université et l’ensemble des travailleurs.
Nous appelons à l’ouverture des discussions sur le contenu et la forme de cette nouvelle organisation dans toutes les AG et comités de mobilisation, en partant par exemple des appels des précédentes Coordinations nationales. […]
Extrait de la motion adoptée par l’AG des étudiants de Marseille Saint-Charles
[…] Nous appelons toutes les universités à poursuivre leur comité de mobilisation, de lutte / A.G de lutte avant, pendant et après les vacances de Noël, avec pour objectif de préparer un « tous ensemble » pour 2008 […]
Il faut faire cependant attention au caractère caduque des comités de mobilisation, de lutte / A.G de lutte dont la pérennité est souvent remise en cause après les mouvements. Que la solution soit associative, syndicale, ou autre, il appartient à chaque université mobilisée de choisir son mode de pérennisation. […]
Tract fait par des étudiants en lutte de Paris VII, syndiqués et non syndiqués
Contact : 06.10.54.98.40 ou orga.etudiante.lutte@gmail.com
Web : http://orga.etudiante.lutte.googlepages.com/
Personnellement de voir la TUUD (qui est la tendance trotskiste de l’unef ) citée dans cette appel me fait rire. Si l’entrisme ne s’assume plus et sert plus la majorité P.S de l’unef à quoi sert il ? à rester « tactiquement » collé au wagon de respectabilité soc-dem ? Plus jamais d’unef avec nous en lutte à Nantes même s’ils se disent de la TUUD et que sud étudiant ou la cnt fau signent des tracts avec eux, se portent garants d’eux !
voici les commentaires sur cette article sur indy paris idf :
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=92988 (dimanche 15h35)
Je ne comprend pas ce que vous proposez. Il existe déjà une organisation unitaire : c’est la coordination nationale. En quoi cette nouvelle organisation se différencierait-elle de la coordination nationale ?
Sachant que SUD et la FSE ne semblent pas être impliqués dans cette nouvelle organisation, est-ce que ça ne devrait pas aboutir à créer un troisième syndicat étudiant ? Et dans ce cas, en quoi ce nouveau syndicat se différencieraient-ils de SUD et de la FSE ?
L’objectif n’est pas de créer une orga de plus …. SUD et FSE regroupe très peu d’étudiants, parmi ceux qui se sont mobilisés. L’objectif est d’en finir avec la division et de créer une orga bien plus large sur la base de la mobilisation.
La division et la non organisation fait le jeu du pouvoir et de la bureaucratie syndicale.
Pourquoi maintenir des groupuscules comme SUD ou la FSE ? Ne serait-il pas logique de sortir des routines syndicales pour créer un nouvel outils ?
La coordination nationale est par définition temporaire ; l’objectif est de créer une nouvelle orga capable de lancer à l’avenir des mobilisations plus puissantes.
sans chef, sans représantants permanents, juste une armée qui se réactive quand ça se gate.
illusion de l’organisation comme efficacité .
point de vue trotskiste et communiste-autoritaire.
bonne chance et à plus
Je tiens à rectifier certaines choses:
– D’abord la TUUD n’est pas une tendance trotskiste, même si il faut le reconnaître, de nombreux militants le sont, les trotskistes ne sont pas majoritaires. On retrouve des socialistes, des marxistes, des socialistes libertaires et beaucoup qui ne se réclament d’aucune idéologie mais simplement de gauche… Donc merci de ne pas nous catégoriser ainsi, déjà parce que ça m’énerve d’être assimilé trotskiste et ensuite parce que vous faite le jeu de la Majorité Nationale.
– Ensuite, tu nous parles d’entrisme ? Ça me fait bien rigoler !! Beaucoup d’entre nous sont issus de la Majorité Nationale, on est pas entré dans l’UNEF pour la gauchiser mais parce qu’on y a vu le meilleur moyen de défendre les étudiants. On est conscient des limites du « système UNEF », mais on s’est aussi aperçu qu’on avait les moyens et la force pour faire évoluer notre syndicat, on s’appuie pour ça sur le débat, la démocratie directe au niveau local et notre diversité. Et ça marche quoi qu’on en dise… Moi je veux bien créer un syndicat capable de faire concurrence à l’UNEF au niveau national, car actuellement il faut pas se voiler la face, la plus grosse concurrence de l’UNEF se fait en interne avec la TUUD. On y serait pas s’il y avait un syndicat capable de faire mieux. C’est bien beau de dire l’UNEF c’est pourri, c’est de la merde etc… En attendant on voit toujours rien d’alternatif qui puisse la remplacer. Le jour où tout les râleurs arrêterons de se voiler la face sur la puissance du « système UNEF », en prendrons la mesure et aurons enfin la volonté de le combattre et pas de jacter de manière caricaturale, ce qui ne fait que renforcer la puissance de la Majorité Nationale au sein des étudiants. Quand enfin les milieux militants de gauche ouvrirons les yeux sur la réalité des jeunes au niveau politique, le jour où tout ceux qui veulent changer les choses sauront enfin conscientiser les étudiants au lieu de les dégoûter en mettant « lutte », « anticapitalisme » ou « révolution » à tout bout de champs, plutot que d’amener les gens à réfléchir et leur faire déduire par eux-même l’absurdité du système néo-libéral et de fait du capitalisme. À ce moment-là on reparlera de scission, on reparlera de l’utilité de notre présence au sein de l’UNEF, et peut-être qu’on pourra enfin envisager de faire du vrai syndicalisme et de barrer la route aux co-gestionnaires et aux réformistes.
Ouvrez-les yeux, regardez la réalité, non seulement nous sommes minoritaires, nous socialistes (pas soc-dem et pas réformistes), communistes marxistes, socialistes libertaire, anarchistes etc… Non seulement nous sommes minoritaire mais en plus nos idées n’avances plus dans la société car tous autant qu’on est on s’est prêté au jeu de la caricature, ce jeu que la droite, les libéraux, les capitalistes, ont utilisé pour nous marginaliser… Réfléchissez donc ! Pourquoi la société aligne les idées libertaires sur le même plan que les idées nazies ou fascistes ! Pourquoi nous sommes vu comme des terroristes ! Comme des extêmes… C’est pas nous les extrêmes, c’est les nazis, les fascistes, les staliniens, les maoïstes, castristes, monarchistes et absolutistes… Ceux qui nient les droits de l’homme, les libertés fondamentales ou l’égalité de tout les êtres humains… Putain, ouvrez les yeux !