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Contre l’autonomie des universités de Pécresse, pour l’autonomie du mouvement des étudiants et des personnels

Depuis plus de cinq semaines une coordination nationale, issue des assemblées générales en lutte, réunissant 45 universités en grève, exprime distinctement son rejet de la loi LRU, imposée sans négociation par le gouvernement. Depuis que l’association étudiante UNEF a annoncé son ralliement au projet gouvernemental, la coordination nationale, seule expression démocratique et nationale du mouvement opposé à la LRU, a disparu des écrans, dépêches, ondes et articles. Dans le même temps, les médias annoncent régulièrement la fin de la grève universitaire alors que le mouvement est rallié par de nombreuses assemblées générales d’enseignants et de personnels BIATOS ainsi que par des milliers de lycéens.

Le gouvernement, relayé fidèlement par les présidents de la CPU et les partenaires sociaux agréés (Cé, UNEF) auront tout tenté pour réprimer un mouvement de grande ampleur qui pose la question du devenir de l’université : le vote à bulletin secret pour jeter le discrédit sur les assemblées générales ; l’anathème sur les étudiants qualifiés d’anti-démocratiques et minoritaires ; les crs pour casser les piquets de grève et le black-out médiatique.

Mais malgré cela, les étudiants restent mobilisés. La Fédération des Travailleurs et Travailleuses de l’Education (CNT) présente dans la lutte aux côtés des personnels et des étudiants, tient à rappeler que piquets de grève, assemblées générales souveraines, coordination nationale sont les expressions d’un mouvement construit sur la démocratie directe et qui, loin de s’essouffler, a démontré sa puissance revendicative et son autonomie.

Tous en grève pour l’abrogation de la LRU, étudiants et personnels, le jeudi 6 décembre 2007 CNT FTE

Fédération des Travailleurs et Travailleuses de l’Education (Confédération Nationale du Travail) Bourse du Travail – rue Genin – 9300 Sdenis Contact email : fede-educ@cnt-f.org

De : CNT FTE