Communique du Comite de Greve de Tolbiac
Suite a l’attitude deplorable et repressive du president de Paris 1, le comite de greve de Tolbiac appelle a la solidarite des etudiants, personnels et professeurs.
COMMUNIQUE DE PRESSE COMITE DE GREVE DE TOLBIAC

Lundi 26 novembre

Ce matin, la presidence a procede a un coup de force exceptionnel. Pour cela, des mails ont ete envoyes par les directeurs d’UFR et la presidence, faisant etat de la necessite de « debloquer la fac », et invitant les etudiants, professeurs et personnels, a « venir accompagner cette reprise ». Ainsi, ce matin, a 8h30, apres avoir laisser les esprits s’echauffer, les etudiants qui entraient a la fac n’ont pas eu a presenter leur carte contrairement a d’habitude.

Ceci a permis l’entree dans l’enceinte de la faculte de militants d’extreme droite (FNJ, RED, et UNI…), rassembles et prevenus pour l’occasion, dans le but de « debloquer la fac », comme l’a avoue Mr Hervier, vice president de Paris 1. Nous rappelons que la presidence porte ainsi toute la responsabilites des violences qui ont suivi, faisant etat d’une dizaine de blesses. Soulignons le fait que les vigiles prives presents ont ete utilises, non pas pour separer et proteger les etudiants de l’universite, mais pour forcer les piquets de greve.

Le comite de greve denonce la violence de certains directeurs d’UFR a l’encontre d’etudiants grevistes. Par exemple, Mr Pradier directeur de l’UFR d’economie, a projete et a porte des coups de genou sur differents etudiants grevistes. Plusieurs cas de violences emanant de responsables de l’universite, dont Mr le president Henin lui-meme, ont ete malheureusement recensees.

Face a l’echec de cette tentative, et aux affrontements provoques par l’attitude deplorable de la presidence, M. Henin, decide a evacuer les grevistes par tous les moyens, s’est tourne vers les forces de l’ordre. A midi, le centre a ete evacue par les gardes mobiles, puis ferme jusqu’a nouvel ordre. Cinq interpellations ont ete effectuees, mais les etudiants arretes ont ete relaches grace a la pression et a la solidarite des manifestants.

Face a cette violence, des soutiens aux grevistes se sont exprimes emanant de personnels et d’enseignants, choques par l’attitude de la presidence, ainsi que d’une grande majorite des etudiants presents.

Le comite de greve a pris les decisions suivantes :

Creation d’une commission anti-repression

La poursuite en justice collective des auteurs des violences

Demande de la demission du president de Paris 1 Mr Henin.