besançon : première AG de l’année à la fac de lettres!

Compte-rendu bien sûr totalement personel et subjectif…

Après une semaine de distribution de tracts appelant à une assemblée générale contre la loi « Libertés et Responsabilités des Universités », plus de 150 personnes se sont réunies à la fac de lettres de Besançon à midi, mardi 25 septembre. Elle a permis de discuter non seulement de la loi d’autonomie des universités mais aussi de la suppression de TD que le directeur de l’UFR (Antonio GONZALES) avait décidé dans son coin le vendredi précédent, sans aucune consultation (et prévenant les enseignents par un e-mail) ; et cela une semaine après le début des cours, deux semaines après la rentrée de l’UFR.

L’AG, composée d’étudiant-e-s, d’enseignant-e-s et de IATOS a notamment traité de la question de la suppression des TD, tout en la reliant à la politique qui amène l’autonomie des universités et en dénonçant la loi. Une autre AG a été proposée pour informer plus spécifiquement sur la loi. Une pétition va être faite.

Le directeur de l’UFR, après avoir longuement parlé, quand il s’est fait reprendre alors qu’il coupait la parole sans respecter les tours de paroles (et qu’il insistait en plus, faut pas déconner quand on est doyen on a tous les droits…) a quitté l’AG en échappant ainsi aux explications qu’on lui demandait.

Un Conseil d’Administration se tenant justement à la présidence de l’université à 14h00, la décision a été facilement prise de s’y inviter pour expliquer au président notre colère et exiger le rétablissement de tous les groupes de TD. Après plusieurs occupations de la salle, discussions et allers-retours de portes parole, le CA a décidé d’adresser un PV au directeur de l’UFR lui ordonnant de revoir sa décision sans tenir compte des aspects financiers mais en pensant uniquement à l’intérêt des étudiants et cela avant mercredi soir, le lendemain.

Au final, le thème de la loi est plus ou moins passé à la trappe, cependant, les étudiant-e-s, les enseignent-e-s et les IATOS sont parti-e-s au quart de tour, et, sans qu’on donne beaucoup d’informations précises sur elle, la loi a pu avoir le plaisir de se faire critiquer avec vivacité.
Demi-victoire…du moins pour l’instant, cependant, une AG de plus de 150 personnes dans une fac aussi petite que celle de Besançon montre bien l’humeur des étudiant-e-s et leur intérêt porté aux nouvelles lois!

Et puis il faut rappeler que l’un des arguments qui est revenu plusieurs fois était : « on ne peut pas partir tout seul, ni rien faire contre cette lois tout seul » : en gros, vivement que les autres facs fassent des AG et plus!

Espoir, quand tu nous tiens!!!